3 juillet : gère des contrôleurs aériens !
Normal me direz-vous, c’est l’époque des grandes migrations estivales !
Communiqué de Flightright
Une grève nationale des contrôleurs aériens est prévue pour le jeudi 3 juillet 2025, à l’appel de plusieurs syndicats opposés à la réforme du contrôle aérien. Des perturbations importantes sont à prévoir dans de nombreux aéroports français et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) invite les voyageurs à se rapprocher des compagnies aériennes pour se renseigner sur les modalités de leur vol.
En prévision de cette journée perturbée, la DGAC a demandé aux aéroports de réduire les vols :
- – 25 % à Paris Orly
- – 50 % à Nice, Bastia et Calvi
- – 30 % à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari
En cas d’annulation de vol due à une grève des contrôleurs aériens, les compagnies doivent proposer un réacheminement ou, à défaut, rembourser les billets aux passagers qui renoncent à voyager. Si le vol est retardé, la compagnie est tenue de prendre en charge les besoins immédiats des passagers — notamment en leur fournissant des bons de repas ou boissons. Si le vol est annulé et repoussé au lendemain, un hôtel et un transport pour s’y rendre doivent être payés par la compagnie.
Cependant, toutes les grèves n’ouvrent pas droit à indemnisation. La jurisprudence reconnait que les grèves internes aux compagnies n’exonèrent par les transporteurs de leurs responsabilités. Ils doivent donc verser une indemnité aux passagers lésés.
En revanche, les grèves des contrôleurs aériens, qui relèvent d’un mouvement externe à la compagnie, sont généralement considérées comme des circonstances extraordinaires au regard du règlement européen CE 261/2004, ce qui exclut une indemnisation automatique.
Cela ne signifie pas que les passagers sont sans recours, même en l’absence d’indemnisation, ils conservent le droit au réacheminement ou au remboursement, et doivent bénéficier d’une prise en charge en cas d’attente prolongée.
À propos de Flightright
Flightright est l’un des leaders européens de l’indemnisation des passagers victimes de perturbations aériennes. En cas de retard de vol, d’annulation et de refus d’embarquement, Flightright s’appuie sur l’application du règlement 261/2004 de l’Union Européenne afin de permettre aux passagers d’obtenir une indemnisation et/ou un remboursement des compagnies aériennes. Flightright a déjà obtenu plus de 600 millions d’euros d’indemnisation pour ses clients.