Mardi 18 septembre 2012: C’est ce matin que l’affaire « Maison Borie » a été audiencée au Tribunal de commerce de Lyon. Comme l’on pouvait s’y attendre, après un plan du à un RJ, la liquidation judiciaire a été prononcée, mettant une fin définitive à ce qui était au début une belle aventure gourmande. Pour mémoire, le principal intéressé n’était pas à l’audience.

Les juges consulaires ont donc nommé parallèlement un mandataire liquidateur (Me Sabourin) qui a pour mission, dans un premier temps, d’essayer de trouver un repreneur à cette affaire, de régler tous les problèmes inhérents à la disparition du chef (salaires non versés….) ou alors en cas contaire de liquider la société.

Les six salariés sur le carreau vont donc pouvoir obtenir leur certificat de travail et aller s’inscrire à Pôle Emploi. Quant aux salaires, ce sont les AGS qui vont prendre le relais.

Notons aussi que le chef s’est pour le moins fait très discret depuis début août, tant il est vrai que personne ne l’a plus vu, y compris ses salariés.

Malheureusement pour lui, certains l’ont croisé TRES récemment vers son restaurant ! A n’en pas douter, cette fois, il va bien falloir qu’il prenne ses responsabilités et qu’il se fixe quelque part. Il n’y a pourtant pas de honte à avoir des difficultés. Encore faut-il les affronter.

Triste fin, pour ce qui était, rappelons-le, une belle aventure…

MG

NB: les actionnaires de la Maison Borie sont G. Duc et E. Viron (majoritaire)

Avec la liquidation, la Courly, administrateur de l’immeuble appartenant à VNF, va y laisser des plumes ! Les loyers n’étant pas payés depuis plusieurs mois.

Quant à la cave, va-t-elle réapparaitre avec le matériel qui s’était envolé ?

Pour info, Christian Têtedoie (MOF) s’était intéressé à cette affaire il y a peu et avant la reprise de la Rue le Bec avec ses trois associés.


Vendredi 7 septembre 2012: la situation semble être loin de s’améliorer. Compte tenu de l’évaporation, pour ne pas dire disparition de son chef Emmanuel Viron, de la situation bloquée et aussi de l’expulsion programmée du propriétaire des lieux (VNF), l’audiencement relatif à la procédure collective prévue mi octobre, sera sans doute avancé.

Peut-être même avant fin septembre, avons-nous entendu dire (Le 18 ?).

Dans cette situation une liquidation judiciaire risque fort d’être prononcée. Il sera alors du ressort du liquidateur de trouver des repreneurs « à la barre », repreneurs dont l’offre sera étudiée par le Tribunal de commerce de Lyon.

Quid des salariés, montant de la proposition, devenir de l’entreprise étant des éléments pris en compte pour évaluer les offres.

Pour l’heure, sans certificat de travail donc, les salariés ne peuvent toujours pas s’inscrire à Pôle Emploi, mais peuvent écrire au Procureur de la République.

MG




Mercredi 5 septembre: Pour faire suite à notre dernier article (Voir ci-dessous)  sur la Maison Borie et la disparition de son chef co-propriétaire Emmanuel Viron, on est toujours sans nouvelles de ce dernier. Cependant, les langues commencent à se délier et nous avons appris (en attente de confirmation officielle) que le ou l’un des propriétaires des murs (VNF) aurait mis en route une procédure d’expulsion, pour loyers impayés ? Ceci expliquant que la maison Borie fait figure aujourd’hui de maison close, volets fermés, jardin abandonné et logement dans les étages, également fermé. Ceci ajoutant à l’aspect Justice commerciale et procédure collective qui prévoient un jugement vers mi-octobre prochain. Sans doute une LJ brute, à moins que d’ici là un repreneur propose un plan de cession correct, comme ce fût le cas pour le dossier Rue Le Bec. On le voit, la situation n’a pas l’air de se dénouer dans le bon sens, ni pour les employés qui n’ont pas eu de contact avec leur patron depuis début août, ni pour le restaurant qui à notre avis a bien peu de chance de réouvrir ! Du moins, dans l’état actuel des choses. Ah, qu’il était doux le temps du Cote Rôtie à Ampuis ! A suivre… michel godet NB Nos colonnes sont ouvertes à tous, y compris au chef Viron ! Lundi 3 septembre 2012 – Wanted ! Il se passe pour le moins des choses bizarres dans le restaurant d’Emmanuel Viron à Lyon, alias la Maison Borie. En effet on a perdu son chef co-propriétaire, depuis le mois dernier. Semble-t-il, ce dernier s’est mis aux abonnées absents, sa maison est close, les téléphones ne répondent plus, le site Internet est bloqué et plus grave encore les employés sont contraints à faire le trottoir ou plus exactement le pied de grue. Une situation ubuesque qui est digne d’un mauvais roman d’espionnage. Pour mémoire, c’est à Ampuis que le chef s’est révélé dans le restaurant que son père avait acheté et qu’Emmanuel a transformé rapidement et qualitativement sous l’enseigne Le Côte Rôtie, avant de venir convaincre les lyonnais. Rappel: Depuis pratiquement six ans le restaurant connait des difficultés qui l’on contraint à rentrer dans une procédure collective. Situation qui semblait perdurer, mais donc l’épilogue devait se régler en octobre prochain au Tribunal de commerce de Lyon. Dans ce cas de figure, un plan de cession, voire une liquidation sèche semblait être la situation. Début août dernier (le 6 ?) le chef a convoqué ses employés (une demi douzaine pour plus de 30 au démarrage de l’affaire) pour leur signifier qu’il ne pouvait pas les payer, pour cause de difficultés financières. Sans doute encore plus graves qu’auparavant. Rendez-vous est pris entre le chef et ses collaborateurs fin août, après les vacances… forcées en quelque  sorte. Personne au rendez-vous ! Or depuis cette date, les collaborateurs ont trouvé portes closes ! Plus de nouvelles comme nous le disions plus haut. Situation ubuesque pour des employés qui ne savent plus sur quel pied danser. Liquidation ? Chômage ? Attente ? Autant de difficultés, tant il est vrai que juridiquement le TC de Lyon ne s’est pas encore prononcé. Donc pas de décision, pas de licenciements éventuels, pas de contrat de travail et donc pas d’inscription à Pôle emploi…. Mettez-vous à la place de ce personnel. Ne seriez-vous pas aussi inquiet que fâché ? Nous avons nous même tenté le téléphone, l’enquête, la visite sur place et avons effectivement trouvé  un restaurant fantôme. Plus d’enseigne ni de plaque à l’entrée, issues fermées comme dans un blockhaus, caisses de boissons répandues dans la cour, poubelle renversée, jardinet à l’abandon avec ambroisie…. Plus grave encore et aussi, certains voisins parlaient même d’évaporation de la cave ! Une information que nous n’avons pas encore pu vérifier et que nous ne saurions donc corroborer officiellement. Nous pensons d’abord aux employés dans l’expectative et souhaitons qu’une solution – quelqu’elle soit – soit trouvée le plus rapidement possible, dans un esprit de sérénité, donc d’apaisement. En effet, il n’est pas interdit d’avoir des difficultés dans une entreprise, mais les affronter et les assumer fait partie du métier de chef d’entreprise…. michel godet