Production de niche, la trufficulture fait partie intégrante du patrimoine culinaire et culturel national.
Un produit du sud
Les principales régions productrices sont : le Centre-ouest, le Sud-ouest et le Sud-est.
80 % de la production se fait dans les trois principaux départements du Sud-est (Drôme, Vaucluse et Alpes de Haute-Provence).
Une offre insuffisante
Chaque année, plus de 1 000 hectares de truffières sont plantés en France, ce qui reste insuffisant pour assurer à la fois le développement et le renouvellement des plantations. En effet, le domaine truffier français actuel (plus de 20 000 ha) ne permet pas de répondre à la demande et il faudra attendre une quinzaine d’années pour que 30 % des nouvelles plantations produisent des truffes. Alors qu’elle était de 1 000 tonnes au 19e siècle, la production moyenne actuelle est de 50 tonnes, un potentiel très variable en fonction des aléas climatiques. Cette production est assurée par 5 000 trufficulteurs qui, dans une quarantaine de départements, entretiennent plus de 20 000 ha de truffières.
Vers une relance ?
Une relance du secteur passe par l’action combinée de l’organisation professionnelle nationale, la Fédération française des producteurs de truffes (FFT) et du Groupement européen truffe et trufficulture. FranceAgriMer accompagne la FFT pour la coordination des expérimentations réalisées dans les régions avec le soutien des collectivités territoriales, dans le cadre des Contrats de Plan État Région. Les principaux thèmes de recherche portent sur le matériel végétal, les sols truffiers et l’écologie, la climatologie et le statut hydrique, ainsi que sur les pratiques culturales.
Par ailleurs, la reconnaissance de la qualité des truffes produites en France est intimement liée à une meilleure identification du produit. La profession milite pour l’élaboration d’un label ou une marque qui donnerait au consommateur l’assurance de distinguer ce produit de haute qualité de ses concurrents.
D’après AgriMer