L’’alcool non, mais l’’eau ferrugineuse, oui !

L’édito de notre confrère Benoit Escoffier sur son site Internet Vinomedia

En France, la consommation d’’alcool reste au centre du débat sur la prévention routière. A en croire les statistiques (rien n’est plus facile de faire dire à un chiffre ce que l’’on veut), la consommation d’’alcool serait la cause principale des accidents de la route. Il faut dire que la lutte contre les « chauffards » a porté ses fruit,s puisque le nombre de tués sur les routes de France est en nette diminution. Mais est-ce dû à la lutte anti-alcool ou à l’implantation massive de radars sur les routes ?

Si la lutte contre la consommation d’alcool était efficace, notre jeunesse ne serait pas de plus en plus consommatrice. Idem pour la consommation de tabac. Interdire, punir, n’’est pas responsabiliser et éduquer la population. Les millions d’’euros dépensés pour cela ont-ils une efficacité démontrée ?

Rien n’est plus profitable que d’aller voir ailleurs et cette constatation est faite d’un retour de Madrid où j’ai pu constater que la consommation de vin au restaurant est chose habituelle, mais au verre.

En France, la première phrase prononcée par un serveur au restaurant est  : « Vous prendrez un apéritif ? » Réponse négative de la part des convives car pour nous, l’’apéritif est synonyme d’’alcool fort, et la peur du gendarme a encore son efficacité. En Espagne, ils vous servent un verre de vin comme apéritif, lequel vous fait tout le repas. Les bars à vin sont légion, et générateurs de convivialité. Bref, on consomme du vin en Espagne sans complexe et sans peur. Qu’’en est-il des accidents mortels sur la route ? Les statistiques sont édifiantes : L’’Espagne est le seul pays en Europe à avoir toujours eu depuis 40 ans le nombre de tués sur les routes le plus régulièrement bas (à proportion égale, sinon, c’est l’’Islande)

Ex : La France est passée de 16 000 en 1970 à 5 000 en 2005 (chiffres arrondis) pendant que l’’Espagne passait de 5 000 à 4 000 durant la même période. Je ne pense pas que le fait d’’avoir baissé en France le taux d’’alcool autorisé de 0,8g à 0,5g soit la mesure qui a permis de diviser par plus de trois le nombre de tués sur la route. Mais l’’implantation régulière de radars sur les routes a largement montré son efficacité.

Respectons la liberté individuelle, ne la limitons pas ! Mais surtout, n’’associons pas « vin » et tués sur les routes » car les statistiques montrent le contraire, quoi qu’’en pensent les ayatollahs de la pensée unique.

Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr

www.vinomedia.fr

Le tourisme change de cap

Lettre Vinomedia du 28 avril

Les dernières années ont marqué un bouleversement dans les habitudes touristiques des français, mais aussi des Européens. Les éléments qui ont permis ce changement sont bien sûr évidents, qu’il soit question de la crise financière et économique, mais aussi des mutations politiques dans plusieurs pays méditerranéens, destinations préférées des français.

Le tourisme exotique a fait place au tourisme de proximité, et nous découvrons avec un certain enchantement les merveilles dont regorge la France. Nous avons la chance d’avoir à portée de voiture, accès aussi bien à la mer qu’à la montagne. Et l’’on se rend compte qu’’en traversant notre pays, la culture de la vigne est une tradition ancestrale faisant partie intégrante de notre patrimoine.
Vous êtes de plus en plus nombreux à être attiré par l’’oenotourisme, et à choisir votre destination de vacances, de week-end, en fonction des Vignobles, et du vin.

Nous avons été les premiers à créer le 1er salon international de l’oenotourisme à LYON en 2009, nous sommes les premiers à éditer un Guide annuel sur l’’oenotourisme, le Guide Vignobles et Tourisme, lequel sera accessible le 15 mai prochain. La parution de ce guide étant annuelle, une e-lettre prendra le relais tous les 15 jours pour continuer à vous tenir informé de toutes les initiatives à découvrir pour passer des moments exceptionnels.

Ce n’est pas être devin que de prédire un fort développement à ce nouveau domaine d’activité, espérons que la profession viticole dans son ensemble en tiendra compte également pour permettre le développement des structures d’accueil qui font encore à ce jour défaut.

Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
http://www.vinomedia.fr