Samedi 26 janvier 2013 9h00: le SIRAH ouvre ses portes sous le double signe de la fatigue de Paul Bocuse et de la Cité internationale de la gastronomie.
Le cortège inaugural a ensuite déambulé au pas de charge les allées du Sirha qui fête cette année ses trente ans.
Absent, pour cause de fatigue, Paul Bocuse n’a pu être de la fête ce matin, mais ne manquera pas a remarqué Gérard Collomb d’être présent à la séance inaugurale du Sirha World Cuisine Summit lundi matin.
Patron de GL Events et omni présent, Olivier Ginon a joué les maîtres de cérémonie d’un salon dont il ne peut que se réjouir et qui affiche semble-t-il 20% de réservation en ligne avant l’ouverture.. A ses côtés, Jean-Jack Queyranne, Gérard Collomb et de nombreuses autres personnalités étaient du voyage et surtout des photos.
Quelque peu en retrait, mais bien dans la lignée de son père Paul Bocuse, Jérôme est désormais président du Sirha depuis 2011. Une fonction dont il va devoir se revêtir peu à peu. Ainsi dit-il, je participe depuis les Etats-Unis où il travaille à la promotion quotidienne de la gastronomie française et surtout lyonnaise.
Il est vrai qu’avec un nom porteur comme le sien cela ne peut que bien se passer avec des résultats très positifs qui plus est.
Si le président de Rhône-Alpes a vanté les produits de sa région, ainsi que les artisans qui les mettent quotidiennement en valeur, Gérard Collomb encore tout retourné du revers qu’il a subit avec la non attribution du titre de Cité internationale de la gastronomie a axé ses propos sur cette préoccupation.
Remonté contre la commission et contre les parisiens il pense que ce Sirha ne peut être qu’une vitrine de choix pour faire changer les avis.
« Quelle autre ville que Lyon est porteuse de telles valeurs en matière de gastronomie ? Quelle autre ville que Lyon peut attirer autour de la gastronomie 170 000 visiteurs, dont 10% d’étrangers, 2200 exposants dont le quart d’étrangers, 500 étoiles le soir d’un dîner de gala ou encore des concours internationaux comme la Coupe du monde de la Pâtisserie et le Bocuse d’Or ».
Autant on ne sentait pas le sénateur maire de Lyon sur ce dossier à la genèse de cette candidature, autant à présent il semble que la vapeur soit vraiment inversée.
Il n’empêche qu’à ce jour, la commission dans ses conclusions a proposé que le titre ne soit pas attribué à une seule ville, mais à un réseau constitué par Tours, Rungis et Dijon.
Ainsi ce samedi matin, le maire de Dijon, François Rebsamen, a déclaré qu’il ne serait pas utopique que Dijon et Beaune se rapprochent dans un pôle gastronomique et œnologique.
Cela ferait donc quatre villes dans le réseau et seule Lyon resterait sur le quai.
Interrogé à ce propos Régis Marcon dit que Lyon est en train de monter un projet bis qui devrait remuer dans le lanterneau.
Attendons, croisons les doigts et quoiqu’il en soit Lyon est toujours à nos yeux la capitale mondiale de la gastronomie, à défaut d’en avoir le titre.
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Un salon dans le salon: Place des Vins
Si en 2011, la 1e édition de ce salon des vins régionaux (Beraujolais, Inter Rhône et qq vins de la région Rhône-Alpes) recensait 45 exposants en Beaujolais et autant en Côte du Rhône, cette année le nombre des exposants ont été divisés par 4 !
En cause, selon les organisations vineuses interprofessionnelles une petite récolte qui expliquerait le peu de vin à vendre, donc le nom d’exposants moins important.
Avec un tel rapport, cette explication nous semble cependant très marketing. Un tel salon dans le SIRHA est-il importun ? On peut se poser la question à défaut d’avoir la réponse.
Pour mémoire, une telle tentative avait été réalisée il y a plusieurs années dans le salon des métiers de bouche et n’avait pas débouché sur un succès.
michel godet
Il me semble que Jean Besson est sénateur de la Drôme…