AH BON ? // 16

Notre ami François Roboth, journaliste à perpétuité (sic) et honorable correspondant hexagonal, au passé professionnel aussi éclectique que prestigieux, nous propose désormais cette rubrique :

Au programme, des informations avérées et vérifiées en rapport avec l’alimentation (au sens large) ! mais aussi parfois des informations inattendues, voire croustillantes !

Merci pour cette belle initiative journalistique. Alors, que le journalisme demeure aux journalistes…

Jean-Pierre Tedog

« Un Roboth en cuisine !  » pour savoir si :

« Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur ? « 

AH BON #16,

 La restauration, surtout la cuisine dite « gastronomique », c’est l’apprentissage de la déshumanisation ! »

Violences en cuisine…

Fleuron du groupe de presse Dassault, l’hebdomadaire féminin Madame Figaro dans son dernier numéro consacre un entretien fleuve à l’ouvrage:

« Violences en cuisine, une omerta à la française » (Editions Stock).

Un livre écrit par la journaliste indépendante (?)  Nora Bouazzouni.

 

Nora Bouazzouni        Photo Wikipedia

 

N’ayant pas reçu cet ouvrage en service de presse, je vais très vite chez mon libraire parisien habituel investir quelques 21€50 qui s’avéreront indispensables – ou pas – pour digérer 342 pages annoncées avec la base line Grande enquête sur le milieu de la restauration.

Ayant retenu qu’au début de cet entretien Nora précise et déclare que « La restauration, surtout la cuisine gastronomique, c’est l’apprentissage de la déshumanisation ! »


Nous attendons la suite avec une impatience similaire à celle de l’attente d’un menu au restaurant.

Si nécessaire, pour vous détendre de la lecture de ce pamphlet croustillant, voire pamphlet gastronomique, la rédaction de ce magazine
conseille et propose à ses lectrices la lecture d’un livre de cuisine, décryptant glaces et autre flan au chocolat !

Sans doute pour ne pas oublier que « Quand c’est bon, il n’y à pas meilleur ! ».   

 

Le pitch:

Violences en cuisine : Une omerta à la française

Bouazzouni Nora

Éditeur : Editions Stock

Collection / Série : Essais – Documents

 

Prix de vente au public (TTC) : 21.50€

icône livreLivre imprimé

342 pages ; 21,5 x 13,5 cm ; broché

ISBN 978-2-234-09587-8

EAN 9782234095878

 

Résumé :

« Le client est roi, mais nous, on n’est rien  »
« En cuisine, il faut en baver pour réussir. » Depuis près de deux siècles, ce mythe justifie la normalisation de violences de tous ordres – économiques, physiques, psychologiques, homophobes, racistes, sexistes, sexuelles. Comment s’étonner, aujourd’hui, que 200 000 postes soient vacants, lorsqu’on découvre le décalage glaçant entre la vitrine, la salle et la cuisine ?
Pendant quatre ans, Nora Bouazzouni a recueilli des centaines de témoignages d’employés de la restauration. Tous dénoncent un système bien rodé, qui ne tient que par l’exploitation des travailleur·euses, et où nombre de chefs règnent par la terreur et réprimandent à coups d’insultes ou de torchon.
Malgré l’ampleur sidérante des abus, aucun n’a vraiment été inquiété. C’est que la « haute » cuisine, c’est la France, et la France, c’est la « haute » cuisine. Gare à qui osera s’y attaquer. Ce livre s’y emploie.