Date limite de consommation (DLC) : qu’est-ce que c’est ?

La date limite de consommation (DLC) est indiquée par la mention « à consommer jusqu’au… » suivie du mois, du jour et éventuellement de l’année.

Elle s’applique à la majorité des produits à conserver au frais qui sont microbiologiquement très périssables. Il s’agit par exemple des aliments frais, tels que viandes, poissons, charcuteries, plats cuisinés réfrigérés, ainsi que certains produits laitiers.

Elle est fixée sous la responsabilité des professionnels lors de tests de vieillissement sur chaque produit.

Peut on consommer ou commercialiser un produit dont la date limite de consommation (DLC) est dépassée ?

La date limite de consommation est une limite impérative. Au-delà de cette date :

  • les aliments concernés sont impropres à la consommation car ils présentent un caractère dangereux pour la santé (intoxication alimentaire)
  • il est interdit de les commercialiser sous peine de sanctions.

Date de durabilité minimale (DDM) : qu’est-ce que c’est ?

La date de durabilité minimale (DDM) est apposée sur les denrées alimentaires qui ne sont pas soumises à une DLC.

La DDM est présentée sous la forme « à consommer de préférence avant… ». Cette mention a remplacé le terme « date limite d’utilisation optimale » (DLUO) en application du règlement (UE) concernant l’information du consommateur sur les denrées alimentaires de décembre 2011 – [PDF – 1202,75 Ko]

La DDM concerne :

  • les aliments peu périssables tels que les produits secs, stérilisés, lyophilisés et déshydratés (gâteaux secs, boîtes de conserves)
  • les produits non secs pouvant être conservés très longtemps avant ouverture comme les purées, jus de fruits, sauces, compotes.

Par ailleurs, les conditions de conservation, après ouverture, des denrées soumises à une DDM doivent être précisées.

Le dépassement de la DDM ne rend pas l’aliment dangereux mais il peut en revanche avoir perdu ses qualités nutritionnelles et gustatives (arômes, consistance…). C’est le cas du jus d’orange ayant perdu ses vitamines ou des biscuits devenus trop secs.

Peut on consommer ou commercialiser un produit dont la date limite de consommation (DDM) est dépassée  ?

L’aliment dont la DDM est dépassée peut être commercialisé et consommé. Sauf en cas d’altération de l’emballage et du produit, il n’est donc pas nécessaire de le jeter.

Selon l’ADEME, le gaspillage alimentaire représente en France 30 kg par an et par habitant.

La DDM est fixé en fonction de la durabilité du produit :

  • « à consommer de préférence avant… » suivi du jour et du mois pour un produit dont la durabilité est inférieure à 3 mois
  • « à consommer de préférence avant… » suivi du mois et de l’année pour un produit dont la durabilité est comprise entre 3 et 18 mois
  • « à consommer de préférence avant… » suivi de l’année pour un produit dont la durabilité est supérieure à 18 mois.

Les autres mentions de conservation sur les emballages à connaître

Les indications de conservation

Certains emballages peuvent comporter des conditions de conservation pour permettre une bonne conservation ou une bonne utilisation de la denrée après ouverture. Pour la DLC, il s’agit essentiellement de la température de réfrigération. La DDM peut être complétée par l’indication des conditions de conservation dont le respect permet d’assurer la durabilité.

La date de congélation

La date de congélation est obligatoire pour certains produits : les viandes congelées, les préparations de viandes congelées et les produits congelés non transformés de la pêche. Cette mention correspond à la date à laquelle le produit a été congelé. Elle s’exprime par la mention « produit congelé le » suivie soit de la date, soit d’une référence à l’endroit où la date est indiquée sur l’emballage.

Communiqué officiel du Ministère de l’économie, des finances et de la relance…