AH BON ? // 14

Notre ami François Roboth, journaliste à perpétuité (sic) et honorable correspondant hexagonal, au passé professionnel aussi éclectique que prestigieux, nous propose désormais cette rubrique intitulée:

Au programme, des informations avérées et vérifiées en rapport avec l’alimentation (au sens large) ! mais aussi parfois des informations inattendues, voire croustillantes !

Merci pour cette belle initiative journalistique. Alors, que le journalisme demeure aux journalistes…

Jean-Pierre Tedog

« Un Roboth en cuisine !  » pour savoir si :

« Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur ? « 

AH BON // 14

Les infos Bouillantes

 

Nous avons trouvé cet article qui nous a interpellé sur Bouillantes !

Alain Ducasse : bientôt sans biscuits ?

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Une étoile de perdue au Benoit, une étoile absente chez Ducasse Baccarat, un Meurice qui stagne à deux étoiles et, possiblement, la perte d’une mission de consulting emblématique pour Alain Ducasse. Le Monégasque est-il en train de perdre ses biscuits ?

Le symbole est fort.

Sur les photographies officielles de la cérémonie du guide Michelin, on ne le voit presque plus.

Il faut être attentif pour le deviner en seconde ligne, caché par d’autres chefs, sur la scène messine. On sent bien qu’il est là de moins en moins à sa place, conscient lui-même que la haute gastronomie ne lui apportera plus grand-chose, et le Michelin encore moins.

Il faut dire que ce n’est pas en engueulant quand bon lui semble le taulier Poullennec qu’il va s’attirer sa reconnaissance. Bien au contraire. Cette année, le Bibendum a tiré à vue : une première cartouche pour le bistrot parisien Benoit (4e arr.), une deuxième pour Ducasse Baccarat (Paris, 16e arr.), nouvelle adresse bling-bling du Monégasque où l’on se paie une tranche d’ « Expérience Alain Ducasse » facturée 240€ et tout ça sans la moindre étoile.  « L’ensemble est frais » écrit le Bibendum dans un texte qui respire presque le second degré, teinté d’humour et de défiance…

Partenaires à gogo : le Michelin s’est pris une veste par Hugo Roellinger

Lors de la cérémonie du guide Michelin, contrairement à tous ses confrères et consœurs, le chef Hugo Roellinger n’a pas enfilé sa veste blanche offerte par le Bibendum, arborant les toutes chaudes trois étoiles mais aussi le nom de plusieurs partenaires qui ne collent pas vraiment avec l’esprit de la maison bretonne. Un acte solitaire qui honore un homme, une famille, et qui devrait interpeller toute une profession.
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AH BON ?
Simple oubli, omission volontaire ou panne d’images du faisceau hertzien ? Alain Ducasse encore lui n’a pas laissé son blazer au vestiaire pour, enfiler la traditionnelle veste blanche non pas offerte par Bibendum, mais « Adolphe Lafont » le partenaire mondial des guides Michelin » donc, un des généreux partenaires de cette édition 2025. Ainsi s’écrit l’histoire de préférence avec exactitude. Qu’on se le dise !
L’habit ne fait pas le moine, mais il y a parfois des choix qui en disent long. Depuis quelques années, l’annonce des nouvelles tables étoilées se double d’un rituel, celui de la remise de la nouvelle veste au chef qui monte sur scène. Une belle veste blanche immaculée, incarnant tout le savoir-faire d’une profession, un présent de choix qui permet au Michelin d’habiller les chefs au sens premier du terme. Mais tout cela n’est pas gratuit, loin de là même. Cette année, sur la manche de gauche, il y a le logo de Destination Moselle, la puissance accueillante ; sur celle de droite, il y a les noms de Lafont, le fournisseur de la veste, et plus problématique ceux de Metro et Président Professionnel. Que celui qui pense que le Bibendum rase gratis aille se rhabiller ailleurs…