Après de nombreux bruits de couloir et de rumeurs circulant dans la ville, nous sommes en mesure de vous confirmer que le chef doublement étoilé Philippe Gauvreau va quitter le Pavillon de la Rotonde le 31 octobre prochain, pour aller ….

50 mètres plus loin.

En fait, c’est une sorte de retour à la case départ, puisque le chef va retourner dans le bâtiment principal du casino le Lion Vert, là où se trouvait le restaurant gastronomique auparavant.

A priori, à part un rafraîchissement, peu de travaux seront réalisés. Alors quid du Pavillon de la Rotonde ? Personne ne le sait vraiment ou alors personne ne veut le dire maintenant. Il est vrai que du côté Lion Vert, c’est le silence radio le plus total.

On parle de plusieurs solutions, dont un mini centre de séminaires ?

Par contre l’hôtel et le spa devraient se maintenir. A suivre.

Nous ne sommes pas persuadés que ce déménagement enchante le chef qui avait largement pris ses marques gastronomiques au Pavillon, un lieu à son image, tout en espérant voir briller une étoile de plus.

Mais me direz-vous, un bon chef doit le rester partout. Ajoutons cependant que le cadre y est malgré tout pour beaucoup.

Photo DR La Rotonde

D’aucun disent que cette situation est la résultante de l’ouverture par Philippe Gauvreau de sa propre brasserie, Halle 9, à Tassin-la-Demi-Lune ce printemps, avec d’anciens collaborateurs  du Pavillon, du reste.

Cela peut paraître étonnant, dans la mesure où le chef avait semble-t-il averti les propriétaires du Casino, qui lui auraient même donné quitus.

Quoi qu’il en soit, le 1e novembre prochain, Philippe Gauvreau se déplacera d’une cinquantaine de mètres avec ses deux étoiles, pour retourner dans son ancien et premier restaurant, afin de  satisfaire une clientèle de gastronomes, dont la cause lui est totalement acquise.

Espérant aussi que tout cela n’engendre pas de la tension entre les divers protagonistes, de la part desquels on aurait aimé plus de transparence que de bruits de couloir !

Au fait, le Wine & Business Club présidé par Me Bruno Allart, appréciera-t-il ce nouveau lieu à sa juste valeur pour ses réunions mensuelles, qui mêlent œnologie, gastronomie, convivialité et business ?

Michel Godet