La quatrième saison (2013) de Master Chef a débuté sur TF1 ce vendredi 20 septembre 2013, sans animateur (Carole Rousseau ayant rendu son tablier), mais avec un nouveau chef en la personne d’Amandine Chaignot aux commandes du restaurant de l’Hôtel Raphaël et qui avait déjà été invitée lors de la saison 3.
Elle complète ainsi le trio Frédéric Anton, Yves Camdeborde et Sébastien Demorand.
En lice pour cette édition, dix-huit candidats, dont deux régionaux. Un Ansois et un lyonnais, Philippe Escaich.
La première de Master Chef s’est déroulée dans le temple de la restauration françaises Rungis où – première épreuve oblige – chaque candidat a montré son savoir faire avec des produits de sa région.
La première éliminée sera Justine âgée de 29 ans.
La seconde épreuve se passe donc naturellement – et enfin pour les candidats – dans le fameux ATELIER de Master Chef. Chacun devant en dix minutes tourner un artichaut et lever un filet de saumon. Ce n’est pas beau de se moquer, mais les occasions ne manquèrent pas cependant !
La troisième épreuve se déroulera comme dans les grandes maisons, en brigade de cinq candidats avec un sujet pour le moins surprenant: un plat chaud avec avocats et framboises, un dessert avec avocats et framboises !
Le travail en équipe permet vite de se rendre compte qu’entre Philippe le lyonnais propulsé pour la circonstance « chef de brigade » et Séverine, la cohésion n’est pas vraiment de rigueur. Cette dernière ne voulant en faire qu’à sa tête.
Lorsque l’on dit parfois que les femmes aussi devrait faire l’armée…
Le lyonnais (d’adoption) Philippe ESCAICH: un homme bien dans sa peau
Âgé de 41 ans, né à Toulouse « sans doute d’origine basque » remarque-t-il, Philippe était jusqu’à peu manager d’une équipe de 250 personnes dans une mutuelle complémentaire de santé.
Pour suivre son entreprise et l’ascenseur social, il s’est déplacé à Lyon et quelque temps plus tard (mars 2012) les vicissitudes de la vie professionnelle ne lui ont pas donné l’opportunité de poursuivre ce job passionnant.
« Mais le chômage n’est pas une mauvaise maladie » insiste-t-il en pensant à cette période peu agréable.
Le casting régional de Master Chef est donc tombé fort à propos pour le Toulousain Lyonnais. avec sa tarte au citron façon Michalak avec une pâte sablée spéculos et un coulis de poivron sucré.
Première sélection: J’ai tenté ma chance et ça passe.
Ainsi de 6 000, le nombre des pré-sélectionnés passe à 60, puis enfin lors de la dernière sélection à Paris à 18 candidats (dont une suissesse et un belge).
Le rêve devient enfin réalité pour ce papa d’une adorable petite polynésienne qui vient de souffler sa première bougie la semaine passée.
Une belle histoire et un double rêve pour « pour le bonheur d’un petit bout de choux ».
L’aventure de Philippe à Master Chef ?
« En faire un challenge personnel, voire une téraphie après ce qui m’est arrivé professionnellement »
Il oublie aussi de dire qu’il adore ce métier et que se frotter et rencontrer des grands chefs a été un réel bonheur pour lui.
« J’étais venu chercher des réponses et en plus ca donne accès à un nouveau métier ».
Trois mois de tournage (avril à juillet 2013), partout en France et même à l’étranger en Thaïlande et outre-mer en Guadeloupe dans des conditions parfois épiques. « Il faut être capable de cuisiner n’importe où et n’importe quand ».
« Je me suis rendu compte que cuisinier est un métier physique, mais aussi que j’ai tenu le coup ».
Philippe a ainsi découvert le monde de la cuisine et celui de la télé, tout en apprenant beaucoup de chose. Les chefs sont généreux, pas avares de conseils, surtout face à des « jeunes » qui ont les yeux qui brillent et qui parfois les étonnent.
Comment s’est-il entraîner ?
« Je suis le seul candidats qui n’a pas été coaché par un chef, mais par une préparatrice mentale ! (Toulousaine, cela s’entend)
Elle m’a aidé à gérer mon stress, vous savez celui qui arrive brusquement quand le gong de début ou de fin retentit… Et puis quand les lumières s’éteignent sur le plateau, soyez sûr que l’homme reprend ses droits ».
Comprenez que la réalité de tous les jours revient au galop et non pas celle de l’apparence, du marketing et de l’audimat.
Des souvenirs, Philippe en a plein la tête.
Des discussions dans le bar du TGV avec Sébastien Demorand…. un fou des produits de qualité et ….. et au quotidien des tournages avec les chefs qui ont l’amour des beaux gestes.
Et demain ?
En homme de coaching et de management qu’il est, Philippe va proposer demain des cours de cuisine. Une autre forme d’approche du management, son ancien job.
Ce coaching culinaire, on lui en demande déjà en particulier dans des structures chez qui il était venu jadis, mais de l’autre côté de la barrière.
A n’en pas douter, il va faire son petit bout de chemin le candidat lyonnais, sans présager des résultats finaux de l’émission.
Et après il a déjà, fort modeste, en tête de se former davantage et pourquoi pas de monter un petit restaurant en toute simplicité, en toute sincérité devrions-nous dire. Par contre, la télé, ce n’est définitivement pas son truc, quand bien même elle est une vitrine formidable, une expérience enrichissante et pas uniquement sur l’aspect humain.
« J’aime les bons produits. Un bon canard, une belle poule… et puis j’ai un autre rêve: une belle voiture allemande ! Je suis comme cela, je marche avec des rêves. »
Ses passions, Philippe Escaich en a beaucoup, ne serait-ce que passer du temps avec des chefs cuisiniers, pas forcément étoilés, mais généreux et sincères, pour ne citer qu’Arlette Hugon (Chez Hugon), dont la disparition de son mari Henri, en milieu de semaine dernière l’a beaucoup attristé. « C’était un homme bien »
« Aujourd’hui, je me sens bien dans mes baskets et je vais faire en sorte que ça continue après cette formidable expérience dans laquelle j’étais parti pour gagner. Pas pour tuer ! »
Décidément Philippe Escaich est un homme sincère, généreux et bien dans sa tête.
Michel Godet
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