Pour la seconde année consécutive un mâchon géant s’est déroulé à la Croix-Rousse ce samedi 17 avril. Pour cause de réorganisation de la place du Gros Caillou (parking, pelouse…) le mâchon géant a pris place cette année place de la Croix-Rousse.
Dès 9h 00 du matin, sous un soleil timide de printemps, et supportant une petite laine, les premiers mâchonneurs attendaient l’ouverture du restaurant improvisé en plein air, pendant que d’autres sirotaient déjà le Viognier matinal, plutôt fruité du reste.
Alors que Virginie, présidente de l’association Mâchon pour Lyon, finit de régler les derniers problèmes, deux mères et membres de la même association, préparent les andouillettes de chez Ravier.
A ce propos, sans dénigrer ni la qualité, ni la gentillesse de ces dernières, on aurait fort apprécié d’avoir deux vraies mères lyonnaises et des représentants des associations de casse-croûteurs du matin en nombre plus important.
Néanmoins, deux membres des Francs-Mâchons et une petite demie-douzaine du Mâchon des Filles ont répondu présents.
Au son de l’accordéon, les premières andouillettes arrivent sur tables dressées au milieu de la place devant des passants parfois médusés et souvent interrogatifs. Que se passe-t-il ? En quel honneur ce repas ? Pourquoi de la cochonnaille et du rouge dès potron-minet ?
C’est vrai, il y a encore beaucoup à faire pour réhabiliter ce repas du matin, jadis dévolu aux canuts qui embauchaient très tôt et qui ne manquaient jamais de faire des pauses gourmandes, histoire de se refaire la griotte et de se caler la sous-ventrière !
Quelques bouchons à Lyon poursuivent encore la tradition, mais il est prudent de réserver la veille, tant il est vrai que le mâchon n’est pas systématiquement à la carte de très bonne heure.
Cette initiative de Virginie est donc à encourager avec cependant quelques modifications à envisager comme le remplacement de la bâche prêtée par un brasseur par celle d’un nectar plus local…
On aimerait également qu’il y ait plus d’engouement, donc de participations et des encouragements plus nombreux, comme ceux prodigués par Josiane (Bouchon Chez Paul Lyon 1er) qui ne manque jamais avec son équipe des plus conviviales un mâchon à la Croix-Rousse.
Tout au long de la journée, autour de la buvette centrale, des animations gourmandes autour des lyonnaiseries militantes se sont déroulées pour ne parler que de celle de Marc Jarillot (restaurant l’Artisan Cuisinier, membre des Toques Blanches Lyonnaises) qui a fait découvrir et déguster ses sabodets.
A refaire, à améliorer et surtout à encourager ! Le repas du matin étant le plus important de la journée !
Michel Godet
Contact: machonspourlyon@yahoo.fr
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