Wanted ! Il se passe pour le moins des choses bizarres dans le restaurant d’Emmanuel Viron à Lyon, alias la Maison Borie. En effet on a perdu son chef co-propriétaire, depuis le mois dernier.
Semble-t-il, ce dernier s’est mis aux abonnées absents, sa maison est close, les téléphones ne répondent plus, le site Internet est bloqué et plus grave encore les employés sont contraints à faire le trottoir ou plus exactement le pied de grue.
Une situation ubuesque qui est digne d’un mauvais roman d’espionnage. Pour mémoire, c’est à Ampuis que le chef s’est révélé dans le restaurant que son père avait acheté et qu’Emmanuel a transformé rapidement et qualitativement sous l’enseigne Le Côte Rôtie, avant de venir convaincre les lyonnais.
Rappel:
Depuis pratiquement six ans le restaurant connait des difficultés qui l’on contraint à rentrer dans une procédure collective. Situation qui semblait perdurer, mais donc l’épilogue devait se régler en octobre prochain au Tribunal de commerce de Lyon. Dans ce cas de figure, un plan de cession, voire une liquidation sèche semblait être la situation.
Début août dernier (le 6 ?) le chef a convoqué ses employés (une demi douzaine pour plus de 30 au démarrage de l’affaire) pour leur signifier qu’il ne pouvait pas les payer, pour cause de difficultés financières. Sans doute encore plus graves qu’auparavant.
Rendez-vous est pris entre le chef et ses collaborateurs fin août, après les vacances… forcées en quelque sorte.
Personne au rendez-vous !
Or depuis cette date, les collaborateurs ont trouvé portes closes ! Plus de nouvelles comme nous le disions plus haut. Situation ubuesque pour des employés qui ne savent plus sur quel pied danser.
Liquidation ? Chômage ? Attente ? Autant de difficultés, tant il est vrai que juridiquement le TC de Lyon ne s’est pas encore prononcé. Donc pas de décision, pas de licenciements éventuels, pas de contrat de travail et donc pas d’inscription à Pôle emploi….
Mettez-vous à la place de ce personnel. Ne seriez-vous pas aussi inquiet que fâché ?
Nous avons nous même tenté le téléphone, l’enquête, la visite sur place et avons effectivement trouvé un restaurant fantôme.
Plus d’enseigne ni de plaque à l’entrée, issues fermées comme dans un blockhaus, caisses de boissons répandues dans la cour, poubelle renversée, jardinet à l’abandon avec ambroisie….
Plus grave encore et aussi, certains voisins parlaient même d’évaporation de la cave ! Une information que nous n’avons pas encore pu vérifier et que nous ne saurions donc corroborer officiellement.
Nous pensons d’abord aux employés dans l’expectative et souhaitons qu’une solution – quelqu’elle soit – soit trouvée le plus rapidement possible, dans un esprit de sérénité, donc d’apaisement.
En effet, il n’est pas interdit d’avoir des difficultés dans une entreprise, mais les affronter et les assumer fait partie du métier de chef d’entreprise….
michel godet
j’ai connus manu a ces tout debut a ampuis c’etait super
a lyon il a voulu devenir grand trop vite :: il est parti sur
la mauvaise pente //peut etre mal conseillier ??
Oui et bien ceux auxquels je pense ce sont les salarié car c’est pou ex plus qu’un plantage c’est une véritable trahison…… Honte et surtout qu’il ne rebondisse pas car le talent ne mérite pas de clémence quand il n’est pas accompagné d’un minimum de fierté et de respect de ceux qui ont participé a l’avènement du dit talent.
Lu sur FB ce lundi Mike Tommasi J’ai un excellent souvenir de la Maison Borie (et de son précurseur la Côte Rôtie). Vraiment dommage.
Il y a 31 minutes · J’aime
Alain Denis la même chose que Mike
Il y a 28 minutes · J’aime · 1
Sborgna Nera j’adorais la cote rotie, que son pere avait repris apres son depart sur lyon
Il y a 27 minutes · J’aime
Henri Capela comme quoi même à lyon, les grosses difficultés ou la follie des grandeurs fait des victimes. Le Bec à peut-être lançé une mode de planter tout le monde sans aucun souçi après. Bonjour la morale
Il y a 23 minutes · J’aime
Jacqueline Mercorelli Hé bé après Confluence, ça continue…
Il y a 22 minutes · J’aime
Sborgna Nera c’est l’effet thuries, michelin et MOF réuni : on encense des chefs qui perdent de l’argent dans des établissements qui brillent et rarement le petit gars tout seul avec sa femme qui fait une cuisine de rêve…
cc Marc Neeloff – Franck Pinay-rabaroust – Critique Yawye – Stephane Riss
Il y a 17 minutes · J’aime · 1
Stephane Riss Pas vraiment, c’est le travail des journalistes qui ne font plus leur travail comme ils devraient, mais on va encore me dire qu’il faut vendre et que les chefs qui ne sont pas connus n’interessent pas….
Il y a 15 minutes · J’aime
Marc Neeloff Tiens, cela faisait si longtemps que Stephane Riss n’avait pas frappé sur les journalistes…. En détox resto et mode Vélib, mais il ne se perd rien de sa force critique 😉
Il y a 14 minutes · J’aime · 1
Sborgna Nera l’ont ils bien fait un jour, on peut se poser la question…
Il y a 13 minutes · J’aime
Sborgna Nera en dehors de christian millau qui a complètement révolutionné la critique, voire qui l’a inventé tellement c’était de la merde avant, et le web aujourd’hui, je vois pas bien ce qu’on pu apporter les journalistes papier connus et parisiens, à part peut etre la corruption
Il y a 12 minutes · J’aime · 1
Critique Yawye Peut être que des établissement qui brillent et perdent de l’argent font parler d’eux, mais en général, c’est quand même aussi (surtout?) parceque leur cuisine vaut le déplacement. Il y a quand même peu d’exemples de « petit gars faisant une cuisine de REVE » qui ferment
Il y a 12 minutes · J’aime
Sborgna Nera pratiquement aucun yann, c’est bien pour ça : manu viron a ampuis faisait avec quasi personne une cuisine de reve dans un tout petit truc, et puis la suite on la connait…
Il y a 10 minutes · J’aime
Critique Yawye Ba donc on est d’accord. Et je ne connais pas ce chef, et c’est dommage pour lui, mais bon, si il est capable d’envoyer une cuisine de rêve, il devrait rebondir. N’est ce pas ce qui est arrivé à P Gelbart?
Il y a 7 minutes · J’aime
Stephane Riss A te lire Critique Yawye il est pas si bon que ca…
Il y a 3 minutes · J’aime
Stephane Riss Marc Neeloff désolé, mais c’est pourtant une réalité, il y a peu de journalistes qui vont encore sur le terrain trouver des tables / chefs, et je rejoints Sborgna Nera sur le Gault, ils vont encore sur le terrain et on un bon réseau pour trouver les petites perles. Enfin, la tendance de ces prochaines années, risque d’etre les micros restaurants (pas ou peu de charge, pas de personnel, max 25 cvts)
il y a environ une minute · J’aime
Critique Yawye Que je n’ai pas tant apprécié mon repas la bas est autre chose. C’était pour prendre l’exemple d’un chef qui est dans un établissement qui « brille » et qui fait beaucoup parler de lui. Et que je sache (mais je suis pas sur?), avait connu des déboires dans une petite ville de province auparavant.
il y a quelques secondes · J’aime