L’INAO quitte le Beaujolais !

L’Institut National de l’Origine se restructure et dans cette optique son ministre de tutelle, Stéphane Le Foll vient de lui demander de fermer le bureau caladois installé à Villefranche-sur-Saône. Une fermeture qui devrait concerner dans les mois à venir une dizaine d’autres bureaux hexagonaux sur vingt-cinq.

Une sanction que d’aucun vont même jusqu’à qualifier de « négation du Beaujolais ».

Exit donc l’INAO du Beaujolais pour une destination, certes toute proche, Mâcon, mais pour une nouvelle région la Bourgogne.

Ce regroupement à Mâcon a-t-il une quelconque signification ? Administrative, géographique, voire politique ?

Nul ne le sait à ce jour, mais une chose est certaine, c’est que la Bourgogne prend la place de Rhône-Alpes qui regroupe à ce jour plus de 140 signes de qualité (AOC, AOP, IGP, Label Rouge, Agriculture Bio…)

L’INAO ayant entre autres missions, celle d’accompagner les producteurs des nombreuses filières viti-vinicoles et agricoles.

Les pressions politiques réussiront-elles à modifier la donne ? RV est pris dans un mois. Dans l’attente et dans la préparation du Beaujolais Primeur, le troisième jeudi de novembre sera-t-il annonciateur d’une bonne nouvelle ou sonnera-t-il définitivement le glas de l’antenne caladoise ?

Michel Godet



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