De plus en plus de restaurants lyonnais se mettent à faire des plats à emporter dans l’attente d’une réouverture de leurs établissements.
Il en est ainsi également au Café du Peintre
L’un de nos articles sur le Café du Peintre à Lyon:
Florence Périer et Max: c’est fou ce restaurant !
Publié le – Michel GODET – Gastronomie / Vins
Comment définir le Café du Peintre, si ce n’est par sa convivialité gourmande et sa cuisine de femme, voire de Mère Lyonnaise ? Au clavier du piano avec son fils Max, Florence Périer y fait ses gammes en cuisine depuis 9 ans maintenant.
Depuis 2015 maintenant, le P’tit Peintre, la Verrière (14 couverts à l’abri du temps, mais pas de la luminosité) et le mitoyen Café du Peintre ne font plus qu’un, dans un véritable esprit lyonnais. Décoration, atmosphère et ambiance comprises.
Si Max joue avec maestria et réussite le «sommelier saltimbanque», sa mère Florence Périer officie en cuisine ouverte, pour concocter avec passion une cuisine simple, réalisée chaque jour avec des produits de qualité, et mâtinée de lyonnaiseries militantes (Harengs pommes à l’huile, gratin d’andouillettes, lentilles pieds de veau, cervelle de Canut…).
Au programme à midi, en plus de la carte, un menu trois plats à 22€ (25€ le soir), qui fleure bon le terroir, tant il est vrai que Florence est née – se plait-elle à dire – entre un « tablier de sapeur et une entrecôte charolaise », dune famille de cuisiniers.
Arrive en petit starter, une pressée de lapin au caillé de chèvre, un jolie salade de coco à l’orientale et ses copeaux de gigot d’agneau fumé, voire d’originales rillettes de thon au câpre en millefeuille d’endives, réveillées par un tour de moulin.
Pour suivre, le filet de merlu à la juste cuisson avec son risotto d’épeautre forestier et sa cressonnière joue dans une belle et agréable simplicité gourmande.
Quant au poulet fermier de la Dombes, sauté au vinaigre maison s’il vous plait, il fait honneur aux produits de qualité de la région avec ses petits légumes al dente (peut-être un peu trop ?).
Pour accompagner ces mets, Max saura vous proposer l’une de ses 250 références vineuses, dont il connaît toutes les «histoires et origines». Fermez les yeux et vous aurez l’impression d’être au théâtre, celui de la mise en scène d’une indéniable convivialité lyonnaise à l’instar des bouchons d’entre Rhône & Saône.
Ne passons pas à côté des desserts maison, qu’ils se nomment tiramisu à la crème de châtaignes bien imbibé, mousse au chocolat Valrhona, crumble pommes fraises, diplomate aux pralines, soufflé glacé au Grand Marnier ou un trop rare pain de Gènes.
Bon appétit et large soif. Avec modération cependant !
Michel Godet
50 boulevard des Brotteaux
Lyon 6e
Téléphone : 04 78 52 52 61
Fermé samedi et dimanche