Pour la douzième fois consécutive, Lyon-Villeurbanne accueille à l’Espace Tête d’Or (Villeurbanne – 69), le Salon des Vignerons de France organisé par Vinomedia. Dans un espace agréable et une ambiance conviviale, vous pourrez découvrir une centaine de vignerons, de toutes régions viticoles, qui vous présenteront et vous feront déguster leurs produits.
Pour parfaire le tout, les produits du terroir seront aussi au rendez-vous avec charcuterie, fromages ou encore produits gourmands … MG
Le salon commence ce vendredi 18 mars et se termine dimanche soir à 18h00.
Pour obtenir une invitation gratuite, allez sur le site de vinomedia.fr: *** CLIC ! *** ou recommandez-vous de Lyon-Saveurs Vinomedia.tv à l’entrée du salon
Lieu : Espace Tête dOr
103 bd Stalingrad – 69100 LYON VILLEURBANNE
Relation presse : Benoit ESCOFFIER
bescoffier@vinomedia.fr
Nous en profitons pour inclure un éditorial de Benoit Escoffier sur la cuisine:
FRANCE TA CUISINE FOUT LE CAMP !
Je ne pensais pas faire si rapidement un rappel de mon édito de la semaine dernière, concernant la cuisine française mise en avant par le Guide Michelin. Mais il se trouve que lorsque je mentionnais que ce guide n’avait pas besoin de massacrer un chef étoilé pour se faire de la publicité, je ne pensais pas si bien dire en étant en avance d’une semaine sur le lancement en France du livre de l’américain Michael Steinberger (je ne citerai pas le titre du livre pour ne pas lui faire de la publicité) qui prend un malin plaisir à tirer à boulet rouge sur les meilleures références que nous ayons, à savoir Paul Bocuse et Alain Ducasse.
Avec ces méthodes, et même si le fond de sa réflexion contient une touche de vérité, ce critique est plus préoccupé par sa propre publicité et au fort tirage de son ouvrage. Et le pire est que cela fonctionne à merveille.
ersonnellement, j’analyse la situation différemment et je la compare à celle de la viticulture, pas si éloignée que cela. En effet, nous avons pensé pendant des années que nous étions les seuls à produire du bon vin grâce à nos terroirs exceptionnels et notre savoir faire. Et pendant que nous avions cette pensée unique à l’esprit, d’autres pays producteurs nous taillaient des croupières à l’export. Mais la filière a su prendre conscience de ce vrai problème, et tout en restant fidèle à ses valeurs de terroirs, elle a su reconquérir une partie de ses positions perdues, et surtout, elle ne s’est plus considérée comme seule et unique dans le monde.
La cuisine française suit le même chemin, et l’on assiste à une nouvelle dynamique motivée par une nouvelle génération de chefs, qui privilégient les produits du terroir et la cuisine naturelle et simple.
Il faut laisser le temps à cette mutation, et accepter que d’autres pays soient également à la pointe de la bonne gastronomie. Cela n’enlève rien à la tradition culinaire française. Et personnellement, j’ai toujours apprécié chez Paul Bocuse la convivialité, le service exemplaire, les produits simples qui ont du goût, et surtout une cave magnifique. Si un journaliste américain fait dans ces conditions « l’un des déjeuners les plus exécrables de sa vie », c’est sans doute parce qu’il est plus habitué au hamburger et au vin chambré au micro-onde !
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
entièrement d’accord avec votre billet monsieur. Et na!