Alors que la France et l’Italie se disputent régulièrement la première place de producteur de vins (la France étant la première actuellement), la police italienne vient de démanteler fin mai un important trafic de grands crus, largement relayé par la presse italienne.
Cette arnaque consistait à remplacer des grands vins tous d’appellation d’origine contrôlée et garantie (DOCG, équivalente de l’AOC française), pour ne citer que Chianti, mais aussi Brunello di Montalcino, Sagrantino di Montefalco…
Ces grands vins étant remplacés par des vins de table de bien peu de valeur (environ 1 euro) et achetés en masse.
C’est suite à des plaintes de consommateurs insatisfaits, quant à la qualité organoleptique des vins qu’ils dégustaient, que les carabiniers ont lancé une vaste enquête qui s’est soldée par la découverte de cette contrefaçon et la saisie, dans un premier temps, de 30 000 flacons frauduleux. Le parquet de Sienne (Toscane) ayant décidé de l’ouverture de la procédure judiciaire en mars et de 25 perquisitions différentes.
Un véritable coup dur économique pour cette filière, l’une des plus importante en Italie.
Une culbute de trente fois !
Quant à cette arnaque elle même elle consistait simplement, selon les premiers éléments de l’enquête, pour les contrefacteurs à acheter du vin de table à bas coût, à l’embouteiller et à y apposer des étiquettes, à l’identique fidèle, de grands crus toscans. Seuls les noms des viticulteurs étaient inventés.
Acheté environ 1 euro et revendus une trentaine d’euros, la culbute fois trente était donc une jolie opération pour les fraudeurs, qui commercialisait aussi bien dans la botte, que dans des GMS étrangères, voire également sur la toile.