Les Halles de Lyon Paul Bocuse s’apprêtent à vivre leur dernier jour, je vous rassure de suite, de 2010 !
Après leur départ des Cordeliers et remplacées pendant un temps par un parking puis un Monoprix et situées depuis 1971 Cours Lafayette, en face du Centre Commercial de la Part Dieu, les Halles de Lyon s’appellent depuis 2006, Halles de Lyon Paul Bocuse. Une belle reconnaissance pour ce temple des produits de qualité et de tradition lyonnaises, qui a su utiliser et communiquer sur le nom de Monsieur Paul B., cuisinier à Collonges-au-Mont-d’Or.
Elles regroupent actuellement 58 commerçants et artisans, emploient environ 400 personnes et recoivent concession d’occupation du domaine public par la Ville de Lyon. Un sujet qui a donné lieu dernièrement à quelques « difficultés de communication » entre ces commerçants et la ville qui a fait grimper, plus que de raison semble-t-il selon ces derniers, les loyers.
En cette fin d’année, l’heure est plutôt à la fête et à la gourmandise avec une débauche de produits de qualité, voire d’exception dans des domaines aussi variés que la charcuterie, les BOF (beurres, œufs et fromages), les légumes, l’épicerie de luxe, mais aussi les épices, les bistrots, les bouchers ou encore les poissonniers. A ce sujet coup de chapeaux aux Meilleurs Ouvriers de France présents, Maurice Trollier, Etienne Boissy et Hervé Mons.
Si le matin dès poltron minet on ne voit pratiquement plus les cuisiniers venir faire leurs courses et humer la tendance et terminer leur visite devant un mâchon, ils représentent encore une part importante de la clientèle, rejointe par des particuliers toujours à la recherche de qualité, sans trop regarder les prix.
Les Halles c’est aussi l’ambiance, la convivialité à nulle autre pareille, la gouialle, les retrouvailles entre copains sans oublier les personnalités au premier rang desquelles nous plaçons bien volontiers et sans la moindre hésitation Colette Sibilia. Secondée par ses filles, elle sait tout des histoires et de l’histoire des Halles, connait tout un chacun mieux qui quiconque, les chefs en premier, et n’hésite pas à « exporter » à Paris ses spécialités charcutières, rosettes, jésus, saucissons secs ou à cuire, avec ou sans truffes et pistaches, tant il est vrai que la Capitale de la France est devenue la banlieue de Lyon depuis l’arrivée du TGV !
Alors, pour les fêtes, faites vous plaisir, à commencer par les yeux et le nez, et faites vos courses dans ce que d’aucun appellent le ventre de Lyon, à moins que ce terme ne soit réservé au MIN de Corbas !
Michel Godet vous souhaite un excellent réveillon gourmand ainsi que de bonnes fêtes de fin d’année, en attendant les Rois et ses galettes !
Otaries-soient-qui-mal-y-pense!
michel
D’accord, mais tu as loupé les otaries samedi dernier …