Les gelées de printemps touchent la Bourgogne depuis quelques jours. Les températures négatives généralisées de la nuit du 26 au 27 avril ont déjà des conséquences visibles sur les vignes.
Cet évènement provoque une grande inquiétude au sein du vignoble, les vignerons se sentant démunis, une fois de plus, face aux aléas climatiques et craignant pour le potentiel de la future récolte.
Les gelées de printemps malmènent le vignoble de Bourgogne
Beaune, le 28 avril 2016
Les gelées de printemps touchent la Bourgogne depuis quelques jours. Les températures négatives généralisées
de la nuit du 26 au 27 avril ont déjà des conséquences visibles sur les vignes
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Cet évènement provoque une grande inquiétude au sein du vignoble, les vignerons se sentant démunis, une fois de plus, face aux aléas climatiques et craignant pour le potentiel de la future récolte.
S’il est encore trop tôt pour dresser un bilan détaillé des dégâts de gel dans les différents secteurs, les premières
constatations des professionnels et des techniciens montrent que le vignoble bourguignon est concerné du nord au sud.
Ce phénomène est très rare de par son ampleur géographique, puisque des vignes de Chablis, du Grand Auxerrois, de la Côte de Nuits, de la Côte de Beaune et de la Côte Chalonnaise ont été touchées de manière plus ou moins importante.
Le Mâconnais est également concerné par des gelées le 28 avril.
Autre particularité: les parcelles et secteurs habituellement épargnés ont, cette fois-ci, été exposés au gel.
Au-delà de la Bourgogne, ce coup de froid frappe une grande partie de la France et de l’Europe viticole.
Les observations de terrain vont se poursuivre dans les prochains jours, afin de dresser un état des lieux plus complet.
A l’heure actuelle, il est difficile de chiffrer l’impact sur le futur millésime, mais ces gelées ne seront pas sans conséquence, même si la vigne est une plante forte, qui a de belles capacités d’adaptation.
Le BIVB
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