Intéressant éditorial de notre confrère Benoit Escoffier dans sa Newsletter hebdomadaire Vinomedia.  Il se demande, à juste raison, si l’on peut et si l’on doit vendre du vin à des prix dérisoires, surtout au détriment de la qualité. Non sans une pointe d’humour !


C’est parti ! tous à vos caddies.
La valse des étiquettes des bouteilles de vins donne le tournis. Quand on pense que le hard discount s’’est emparé du vin depuis des années, et que les foires aux vins existent aussi chez les hard discounters, moins cher que moins cher, tu meurs !

Heureusement, la sécurité sociale ne rembourse plus certains médicaments pour soigner les brûlures d’estomac.

Tout cela n’est pas sérieux et il serait temps de comprendre que la qualité a un prix, et que ce prix n’’est jamais inférieur au coût de revient, lequel est déjà assez élevé.
Pour acheter une bouteille, il faut déjà savoir que ce que les professionnels appellent la matière sèche (verre, étiquette, capsule, bouchon) coûte environ et en moyenne 1,20€ €.
Si vous achetez des bouteilles de vin à un prix dérisoire, il ne faut donc pas s’’étonner de l’absence de qualité.

J’’en appelle à tous les vrais amateurs de vins : Les foires aux vins organisées par la grande distribution sont certainement une bonne chose, si elles sont faites sérieusement.
Alors, pour éviter de vous faire piéger par des prix alléchants,  achetez une bouteille, allez la goûter sur le parking et si vous trouvez le vin à votre convenance, vous pourrez retourner en acheter !

Bonnes affaires à tous, mais rien ne vaut le véritable contact avec le producteur, comme sur les salons des Vignerons.

Benoit Escoffier Vinomedia Newsletter

A consommer avec modération, quoi qu’il en soit !