C’est par une belle journée estivale que les lyonnais ont rendu un dernier hommage à Paul Berliet, le vendredi 10 août dernier.
Le soleil brillait ce jour là, comme il l’a toujours fait sur la vie de celui qui a porté très haut les couleurs de son nom, indéfectiblement associées à celui des camions, mais aussi à celui de Lyon, pour laquelle il a considérablement aidé à la promotion à travers le monde entier, au même titre que celui d’un de Paul Bocuse par exemple. Deux grands hommes simples qui ont beaucoup plus fait pour Lyon qu’un quelconque sportif en manque de frasques…
Parmi les nombreuses personnes présentes, des anonymes, de nombreux amis et d’anciens collaborateurs accompagnaient la famille dans sa peine, mais peu d’élus ou de personnalités, excepté Alain Mérieux, époux de Chantal (l’une des enfants de Paul Berliet), Jean-Paul Maudy, président de la CCRI, Pierre Jamet, conseiller à la Cour des comptes et éminence grise de Michel Mercier, Philippe Brossette, président de la Fondation Berliet et neveu de Paul Berliet, ainsi qu’un représentant du Préfet de région et un du sénateur-maire de Lyon.
Nous avons noté aussi la présence de Jacotte Brazier qui a été élevée par les Berliet (Ses parents s’occupant du restaurant) et de Jean-Paul de Bernis, président de l’association du Mérite et Dévouement français à Paul Berliet.
Dans une atmosphère sobre et de recueillement, empreinte cependant d’une grande quiétude, plusieurs moines de l’abbaye cistercienne de Sénanques (Vaucluse) ont concélébré la messe de funérailles avec le père-abbé Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et le père Georges Favre.
Il est vrai que c’est à Sénanques que Paul Berliet aimait à se retrouver et se ressourcer sans fioriture ni superflu, en allant à l’essentiel comme il le faisait au quotidien. Parlant de sa fidélité à ses engagements, ses amis et les siens, Mgr Aubertin a loué les valeurs de celui qui allait toujours à l’essentiel, dans l’efficacité et la discrétion.
Pour la famille, c’est Antoine Berliet (le fils de Marc Berliet) qui a rendu, avec respect et reconnaissance, un hommage appuyé à son grand-père visionnaire et passionné, tout en se remémorant le « stage sans compromission » que ce dernier lui avait fait faire au sein de l’entreprise à ses débuts.
C’est ensuite proche de la demeure familiale et dans l’intimité que Paul Berliet a été inhumé au Montelier (Ain).
Michel Godet
Les gens sont parfois au loin. combien de funérailles ai-je vu et les AMIS ……d’hier absents. C’était un MONSI
Helas au mois d’aout
Joli papier, Michel, digne et sobre, à l’image de ce que je crois savoir du personnage honoré ici. Quant à la présence clairsemée d’élus et notables, il suffit de se rappeler, par exemple, les récentes funérailles de Renée COLLOMB pour se faire une idée de la fidélité de leur mémoire…