Selon l’AFP, les deux éléphants Népal et Baby sont enfin graciés par le Tribunal Administratif  de Lyon, alors même que la Princesse Stéphanie de Monaco (Grimaldi) a passé deux heures hier mation (mercredi 22 mai 2013) au Parc de la Tête d’Or pour voir les deux éléphant et finaliser une convention tripartite entre  l’Etat, Pinder, Ville de Lyon, dans le but  de transférer les animaux dans la propriété des Grimaldi.

LYON (AFP) – Le tribunal administratif de Lyon a suivi mercredi les recommandations du rapporteur public et annulé l’arrêté du préfet du Rhône du 11 décembre 2012 qui demandait l’euthanasie des éléphantes du zoo de Lyon pour cause de tuberculose.

Dans le jugement dont l’AFP a eu copie, le tribunal dénonce une « erreur manifeste d’appréciation » du préfet lorsqu’il a demandé l’euthanasie de Baby et Népal, deux éléphantes appartenant au cirque Pinder mais résidant au zoo du Parc de la Tête d’Or à Lyon. Il est notamment reproché au préfet de ne pas avoir fait « procéder à l’ensemble des tests de dépistage ».

Au début du mois, l’AFP avait déjà donné quelques informations prometteuses pour la gente pachydermique:

LYON (AFP) – Le rapporteur public a délivré mardi à Lyon des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi, jugeant que la mesure d’abattage prise par le préfet du Rhône était « disproportionnée ».

Le tribunal rendra son délibéré « sous quinzaine » quant à la demande d’annulation de l’arrêté du préfet du Rhône de décembre 2012 demandant l’euthanasie des éléphants appartenant au cirque Pinder.

Lors d’une audience publique mardi devant le tribunal administratif de Lyon, le rapporteur public a estimé que « l’attitude conservatrice est la plus logique, celle de retirer les animaux du public ».

Il a estimé que « le préfet n’a pas recherché d’informations supplémentaires sur l’état de santé des éléphants avant de prendre des mesures d’abattage », et a donc demandé l’annulation des articles 3 et 4 de l’arrêté préfectoral du 11 décembre 2012 prévoyant l’abattage et ses suites.

Jugeant que « le préfet a eu raison de prendre des mesures de précaution » face au risque sanitaire que représente l’infection tuberculeuse, le rapporteur a cependant jugé que les articles 1 et 2 de l’arrêté, relatifs à l’isolement et aux mesures d’hygiène des éléphants, « n’étaient pas critiquables ».

Le rapporteur public a rappelé que les tests pratiqués sur les deux pachydermes ont fait l’objet de lectures très différentes, car aucun ne confirme avec certitude l’infection des animaux à la tuberculose.

L’avocat de la Ville de Lyon, Me Frédéric Thiriez, a expliqué à la presse à la fin de l’audience que « des tractations sont en cours » entre le propriétaire des éléphants (Pinder), le préfet, la Ville et la princesse Stéphanie de Monaco pour le déplacement des éléphants dans les Alpes Maritimes.

Stéphanie de Monaco avait proposé au préfet du Rhône d’accueillir Baby et Népal dans la propriété des Grimaldi à Roc Agel (Alpes-Maritimes), une proposition acceptée par le préfet Jean-François Carenco début avril. « Je pense que d’ici deux mois les choses seront faites », a précisé l’avocat.