On le sait et c’est loin d’être une utopie, Lyon est bien la capitale mondiale de la gastronomie, n’en déplaise aux esprits chagrins.
Qui plus est depuis des lustres…
Alors quelle n’a pas été la surprise des lyonnais lorsqu’ils apprirent que le maire de Lyon, Grégory Doucet et sa municipalité écologiste interdisaient désormais de servir du foie gras lors de ses réceptions officielles, buffets et autres événements.
La Ville de Lyon a donc décidé d’interdire le foie gras dans les événements organisés par ses services. Arguant du « bien-être animal » et ce, quelques jours seulement avant les fêtes de fin d’année durant lesquelles le foie gras, avec les fruits de mer, le saumon, les volailles de Bresse et autres bûches est sur le haut des cimaises et des menus familiaux.
Donc après la viande dans les cantines municipales, le foie gras est à présent la ire des écologistes.
Qu’en pensez, surtout lorsque l’on sait que la municipalité voudrait que les restaurateurs fassent sienne cette interdiction ?
Pour mémoire, le foie gras est une spécialité culinaire qui date de 2500 ans en Egypte ancienne ! Très démocratisé aujourd’hui, il n’en demeure pas moins que le foie gras est un mets de fête populaire et un met fondamental protégé, aussi culturel que gourmand, qui fait partie intégrante de la gastronomie hexagonale.
Qu’en sera-t-il prochainement des bœuf Wagyu engraissés à la bière, des homards jetés vivants dans le l’eau bouillante de cuisson, des poires que l’on enferme dans des bouteilles afin de faire des alcools de poire « habités », des vaches à qui l’on enfile des suceurs sur les mamelles, ou encore des sapins que l’on scie pour la Noël ?
En fait, beaucoup plus qu’une attention particulière « de bien-être animal » à l’endroit des animaux, c’est surtout d’une question philosophique dont il s’agit, d’aucun même disant dogmatique.
A ce jour, tous les gourmands et amateur de bonne chaire disent vouloir continuer à manger du foie gras, particulièrement lors de ces fêtes de fin d’année.
Quant aux restaurateurs (sans parler de ceux qui ont déjà fait leur stock) ils sont vent debout dans ce qu’ils appellent déjà une ingérence.
Pour mémoire, il en est de même à Villeurbanne, Grenoble ou encore Strasbourg…
Alors pour les récalcitrants, nous allons bientôt vous proposer une terrine d’herbes…
