La FNSEA et Jeunes Agraiculteurs s’opposent catégoriquement à l’application de la fiscalité comportementale sur le vin !
La Mission d’Evaluation et de Contrôle de la Sécurité Sociale (MECSS) du Sénat se penche actuellement sur la pertinence et l’efficacité du recours à la fiscalité pour influencer les comportements à risque en matière de Santé Publique. Les auditions sont encore en cours, et pourtant il semble que la MECSS, par les propos de son président dont la presse se fait le relai, ait déjà son avis et évoque une augmentation de la fiscalité sur le vin !
Pour la FNSEA et JA, une augmentation de la fiscalité sur le vin sous couvert d’une politique de santé publique aurait des conséquences dramatiques en terme d’image des produits vitivinicoles sur nos marchés. En outre, le lien entre consommation et fiscalité est loin d’être démontré : en effet, à fiscalité stable, la consommation de vin a diminué au cours de la dernière décennie, alors que celle de produits alcoolisés
récemment taxés n’a pas baissé !
Même si la lutte contre les consommations excessives est un objectif auquel ils souscrivent complètement, la FNSEA et JA considèrent que la fiscalité dite comportementale n’est pas la réponse adaptée. Ils reconnaissent le travail de fond mené par la filière viticole, filière responsable qui s’est engagée depuis plusieurs années déjà dans la prévention et l’éducation à une consommation qualitative de vin.
La FNSEA et JA tiennent à rappeler l’importance économique et sociale de la filière viticole pour la balance économique française et ses territoires. Le vin représente plus de 7 milliards d’euros d’excédent commercial et 500 000 emplois dans nos
régions ! Ne dévalorisons pas notre savoir-faire et notre culture !
Communiqué….