Mercredi 11 janvier 2012 – Presque nus, ils sont en sous-vêtements rue de la Ré-publique depuis de nombreuses heures pour certains en bravant le froid hivernal.

En fait que se passe-t-il en ce premier jour des soldes d’hiver ?

Neuf heures: ouverture des portes ... (Photo BN)

Une marque de vêtements a décidé de raser gratis. Pardon, d’habiller gratuitement (un haut, un bas) les cent premiers clientes et clients qui se présenteront en sous vêtements à l’ouverture du magasin lyonnais à 9h00.

Munis d’un précieux sésame, ils ont ainsi pu effectuer, une heure durant, leurs emplettes gratuites,à savoir un haut et un bas.

Consolation pour les autres, un bon de réduction de 50% pour ces mêmes soldes leur a été offert.

Une attitude complètement dézinguée à notre avis, mais surtout un sacré coup de marketing, de buzz et de pub gratuite pour cette marque, dont nous avons déjà oublié le nom, tant il vrai que cela ressemble à une sorte de dégradation, voire d’asservissement des clients. Ces derniers créant  le spectacle pour nombre de lyonnais qui sortaient du métro, emmitouflés jusqu’au cou, avec un petit air de voyeurs pour certains. Et pas que chez les hommes ! N’est-il pas madame avec votre I’Phone …

Dont acte en ce qui nous concerne, mais c’est notre propre avis qui n’engage que nous. On se demande d’ailleurs  jusqu’où ira la créativité des agences de pub et de communication pour jouir de la bêtise humaine et de l’effet Mouton de Panurge ?

Au fait, je sais qu’il est interdit de se promener intégralement voilé dans la rue, mais qu’en est-il de ceux qui sont en sous vêtements ? Un avocat ou un homme de Loi pourrait-il nous confirmer que c’est interdit ?

Enfin,  pour être quelque peu positif, n’en retenons que la possibilité pour cent personnes d’avoir pu s’habiller gratuitement, eux qui étaient dans le besoin. Quoi que !

Pourquoi ne proposeraient-ils pas par exemple aux pharmacies ou autres marques de condums d’habiller gratuitement d’un préservatif, tous ceux qui se présenteraient nus comme un vers devant leur officine …

Le serpent du caducée n’y verrait-il pas là sujet à croquer la pomme ?

Jean-Pierre Tedog