Covid 19 – Macron : des mesures, oui mais ?
Certes le président vient d’annoncer une libéralisation du confinement du à la pandémie de la Covid 19 en trois étapes, 28 novembre, 15 décembre et 20 janvier.
Il n’empêche, la situation malgré ces annonces demeure catastrophique pour de très nombreux métiers. Ainsi, si les restaurants demeurent en fermeture administrative jusqu’au 20 janvier (si tout va mieux !) et les bars au moins jusqu’à fin janvier, la chaine d’approvisionnement en prend un sérieux coup et ne risque pas de s’en remettre pour nombre d’entre eux.
En effet, sans parler des distributeurs de boissons, des vignerons, que dire des éleveurs, des trufficulteurs, des maraîchers, des maraîchers, sans oublier les volailles de Bresse qui ne pourront pas vendre au monde de la restauration leurs produits compte tenu de la fermeture de ces derniers ?
Que faire des volailles, poulets, poulardes, dindes… élevés et qui ne pourront pas trouver preneur ?
Et les truffes, on ne va quand même pas toutes les congeler et les mettre dans des bocaux d’huile d’olive pour les fêtes de fin d’année 2021 !
Et pour le caviar français, va-t-on demander aux esturgeons de sursoir à leur production (40 tonnes chaque année pour celui qui est considéré comme l’un des meilleurs au monde ) ?
Vous voyez que parlant d’un seul métier, la restauration, c’est toute une chaîne complète qui est impactée avec de très nombreuses ramifications.
Alors que faire ?
Il avait été il y a quelques mois par le chef de l’état que nous étions en guerre. Que ceux qui n’en ont connu aucune se renseignent. La situation était aussi catastrophique.
Certes cette pandémie entraîne des situations souvent irréversibles, mais par pitié cessons de penser à nous, pensons d’abord aux autres en empêchant le virus de circuler.
Par ailleurs et à ce sujet, nous craignons aussi que le « relâchement » de Noël et de Nouvel An entraine un nouveau sursaut de la pandémie qui, notons le baisse un peu mais reste cependant pratiquement au niveau d’avril. –
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Les conséquences ne pourraient s’appeler que 3è vague pandémique et retarderaient d’autant la libéralisation du 20 janvier…
Alors, par pitié respectons les autres d’abord et nous ensuite. Est-il nécessaire de faire des manifestations, quand d’autres vont cuisiner dans les hôpitaux ?
Quant aux stations de sport d’hiver, là aussi c’est une situation très délicate. Mais que faire si les restaurants de station et d’altitude ne peuvent pas ouvrir ?
Et pour les cultes, sauf à me tromper, n’y a-t-il pas des messes télévisées sur le petit écran. Pour mémoire, un cluster vient juste d’être découvert lors d’une retraite catholique à La Chapelle-Montligeon, petit village de l’Orne…
Et de tête, n’est-pas une réunion religieuse qui avait été à l’origine du premier cluster au printemps dernier dans l’est de la France ?
Et dans certaines régions où il y a un curé pour 18 paroisses, y a-t-il des messes chaque dimanche ?
Soyons tous raisonnable enfin et n’oublions pas que les aides à notre endroit sont déjà nombreuses.
Michel Godet
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