AH BON ? // 24

    « Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur ? « 

26 juin 2025 2025

 AH BON? // 24

LE BURGER «CHEF POULET» DU CHEF PAUL PAIRET : Copie à revoir…

 

CHEZ BURGER KING PARIS, J’AI TESTE LE BURGER

«CHEF POULET» DU CHEF PAUL PAIRET.

Ce mercredi 25 juin 2025 par un température parisienne fleurtant avec les 30° degrés celcius homologués.
Avec détermination j’ai poussé la porte du nouveau Burger king Vaugirard voisin, climatisé et flambant neuf.

Accueilli par une nuée de clients jeunes gamins et gamines très bruyants, certains accompagnés de leurs mamans.

A Paris, le mercredi de nombreux jeunes scolaires parisiens n’ont pas classe !
Après avoir négocié avec la machine électronique pour passer ma commande automatique obligatoire. Aimablement
secouru pour m’asseoir à l’introuvable table 12 qui serait la mienne.
Ayant déposé à la caisse débordée mon bon de commande.

Celui d’un burger« Chef poulet» une des créations surmédiatisées du chef triplement étoilé Michelin, le français Paul Pairet, un des jurés masculins de l’émission culinaire « Top chef » programmée sur M6 le mercredi soir.

Une table vacante de remplacement m’étant très aimablement proposée.
Sans cérémonial, mais sans aucun couverts, hermétiquement et soigneusement enveloppé dans un papier kraft marron clair étiqueté: Burger«Chef poulet» il sera déposé sur ma table pour, subir l’anonyme épreuve délicate de sa dégustation.
Comme nappe cet emballage me servira aussi d’assiette. Bien chaude à son contact, agréablement et bien dorée, la croûte du
pain de mie de ce « Chef poulet » est appétissante.


Retrouver comment déguster de burgr pour le croquer avec mes deux mains sera assez difficile, mais s’effectuera enfin rapidement.
Un fois son chapeau déposé sur son emballage, son appétissante composition apparaît (voir photo), Elle se compose de
deux transparentes fines tranches de tomates, d’une petite tombée de fines lamelles de cornichons, d’oignons crus et de
choux rouge qui recouvre la tranche d’un filet de poulet croustillant à l’origine non précisée nappé des deux sauces sésame-citron
annoncées pour cette recette, difficiles à identifier.
Avant d’entamer généreusement d’une seule main, à pleine dents, la fine tranche de
volaille à la chair trés blanche généreusement panée. Implacable pour…  !
Mon verdict est immédiat : chaud, ce morceau est servi avec une panure croustillante trop épaisse, et pour moi trop
cuite.


La suite de cette dégustation sera aussi surprenante avec la solide résistance à la mastication de son épaisse croûte chapelurée ou panée *pour sa cuisson.
Allégée et moins épaisse pour sa réalisation, ce burger supporterait une cuisson chronométrée pour, obtenir un morceau moins résistant qui allégerait plus agréablement sa mastication donc sa dégustation ?
Peux être façon« Tempura» alias la fine panure des beignets japonais.

Le mot de la «Faim!»

Je le laisse à un autre grand professionnel de la cuisine française qui, au siècle dernier ne cuisinait pas le burger.
Ayant eu la chance d’apprécier, connaître et écouter l’inoubliable grand chef cuisinier français Raymond Oliver

(27 mars 1909-5 novembre 1990), le talentueux chef pionnier de la télévision culinaire française qui, avec son inoubliable et inimitable accent bordelais, sa faconde et son immense talent culinaire m’avait tout simplement expliqué que :

«Un poulet mal cuit est un poulet était mort pour rien!».

Couverts en main, j’ai appris et retenu par coeur, cet axiome gourmand !

Au Burger king Paris Vaugirard.

Le 25 juin 20 25. 12:17:45. 1 Master du Chef Poulet : 10,60 euros.
A la carte jusqu’au 14 juillet 2025 également le Master chef poivre, le Master falafel, le petit toasté, le King fusion glacé.

PS – *Chapelure ou panure?

Pour cette spécialité culinaire ancestrale, Le dictionnaire Le Robert est laconique : Mélange d’œuf battu et de chapelure ( Pain
rassis, biscottes…) enrobant un aliment pané à cuire.
Le Larousse gastronomique est plus complet : Mie de pain séchée réduite en poudre pour des préparations panées ou gratinées.

Amis lecteurs , merci de nous préciser si, «Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur!».

François Roboth

Ndlr (JPTG):

Quand bien même réalisé par un étoilé, ce produit reste et demeure un burger. Un sandwich qui nous vient d’ailleurs et qui 

ne porte pas haut la cuisine (ne parlons pas de gastronomie !) et qui éduque nos progénitures d’une drôle de manière.

Alors burger pseudo étoilé ou nuggets au caviar, nous ne sommes pas sûr que cette promotion hautement marketing ne fasse

avancer la cuisine à la française, sauf à abonder généreusement le chef et à augmenter le taux de fréquentation de quelques points…