C’est avec une satisfaction non dissimulée que  Georges Bayard, l’actuel président de la Confrérie des chevaliers de Saint-Antoine, saint patron des charcutiers, a présidé la 36è édition du concours du Meilleur saucisson chaud lyonnais.

Un concours qui se tenait autrefois à la Brasserie Georges et qui s’est à présent délocalisé aux Halles de Lyon Paul Bocuse, sous la verrière du cours Lafayette, juste à côté des travaux de désamiantage de la tour UAP.

Rappelons que cette confrérie tout entière vouée à la charcuterie et au saucisson chaud lyonnaise en particulier a été fondée par Georges Delangle (MOF), Jean Bellet et Claudius Reynon.

Ce vendredi 4 novembre, 26 candidats se sont affrontés par saucissons interposés devant les tables d’un jury très attentif, soit 25 rhônalpins et un  candidats de Saint-Maur-les-Fossés en Île de France.

Dans l’assistance, outre des commerçants des Halles Paul Bocuse, on a pu rencontrer dans ce concours de nombreux spécialistes de la gastronomie d’entre Rhône et Saône et autres lyonnaiseries militantes, pour ne citer que Renée Richard, Etienne Boissy (MOF), Gérard Lobiéti et son fils, Claude Polidori, Michel Reynon, Jacotte Brazier,  Henri Bouillet ou encore Frédéric Masse.

Sans doute à cuire chevelu pour Jean Bellet et Frédéric Plasse !

Pour revenir au Meilleur saucisson chaud lyonnais et à sa dégustation-notation, personne ne s’est refilé la patate chaude, tant il est vrai que ce tubercule accompagne à merveille les ‘à cuire ».

Sous l’œil attentif du président du jury, Paul Terrier, Georges Matray, grand aboyeur de la Conférie a proclamé les résultas, du moins  ceux des cinq premiers:

Gilbert Dumiller (4è), Georges Bayard, Jérémy Pelossier (3è) et Michel Reynon.

1er Prix (Absent)

Cyril Salignat – Belleville-sur-Saône

2è Prix (Absent)

Jean-François Moinon – Lyon 1er

3è Prix (présent)

Jérémy Pelossier – Lyon 2è, chez reynon

4è Prix (présent)

Gilbert Dumillier – Saint-Priest

5è Prix (Absent)

Jean DiJols – Saint-Maur-des-Fossés

et comme aurait dit Jacques Martin, tous les autres sont ex-aequo.

Seule ombre au tableau qui a du reste fâché quelques membres du jury, l’éclairage pratiquement inexistant des halles à cet endroit, ce qui a contrarié la bonne notation relative à la couleur des saucissons. Rose clair dit le réglement.

Sans doute garde-t-on des ressources électriques pour la fête des lumières ? Alors pourquoi pas demander à EDF d’être partenaire l’année prochaine ?

Certains organisateurs regrettent d’autant plus ce manque de « lux » que l’espace leur sera facturé par la Mairie environ 450,00€ !

Et comme toujours à Lyon, cette manifestation s’est terminée dans la convivialité grâce à…