Paul Bocuse sur les planches… à Tarare

avec un repas gastronomique Chefs & Chais !

Le théâtre de Tarare accueille  la compagnie Intersignes pour le spectacle Monsieur Paul au théâtre ce vendredi 31 mars.

Entendez, en parlant de Monsieur Paul, de Paul Bocuse bien entendu. Et qui dit Paul Bocuse pense de suite à la gastronomie.

C’est pour cela que, parallèlement à cette pièce de théâtre, dans le cadre de Chefs et Chais, le chef André Chouvin (Le Tilia Joux) propose un repas gastronomique (36€) avant le spectacle ce même vendredi 31 mars de 19 h à 20 h 30

Dernière minute le repas est hélas complet…

 

La pièce de théâtre Monsieur Paul est l’œuvre de la Compagnie Intersignes

Cette pièce de Philippe Bulinge est une fantaisie théâtrale librement inspirée de la vie de Paul Bocuse qui date de la saison 2022-2023

Mise en scène : Maude et Philippe Bulinge

Musique : Serge Folie

Avec : Damien Gouy, Charlotte Michelin, Vincent Arnaud, Loïc Risser, Maude Bulinge et Éric Werly à la trompette

Durée : 1 h 50

Au Théâtre de Tarare : https://theatre-tarare.fr/project/monsieur-paul/

Vendredi 31 mars à 21 h

A partir de 10 ans

Tarif plein : 23€ / Tarif réduit : 19€ (étudiant, demandeurs d’emploi, structures d’inclusion, retraités, groupes 15 personnes) / Tarif -18 ans : 8€ / (tarif -10 ans : 5€)

Prendre ses places via la billetterie en ligne : https://theatre-tarare.notre-billetterie.fr/billets?kld=2223 ou directement sur place au théâtre (5 bis place G.A. Simonet – 69170 TARARE)

Numéro du théâtre : 04 74 10 87 70


Vogues ! Fêtes foraines, foires ! Cirques ! Paul Bocuse aime le bruit, la musique bruyante ! Celle qui le ramène toujours dans son enfance et son adolescence, comme un paradis perdu.

Le rideau s’ouvre donc sur l’immense limonaire qui décore la salle principale de l’Abbaye de Collonges, orgue de barbarie capable de jouer 135 instruments différents et qui forme, dans la grande salle, un véritable mur de fond de scène… comme dans un théâtre antique.

Sauf que ce soir, Bocuse n’est pas là. Il n’est plus là. On l’attend.

Alors les statues du limonaire, personnages échap- pés d’une farce de commedia dell’arte et des tréteaux de la foire, Arlequin, Polichinelle, comme dans un conte pour enfants, prennent vie pour nous raconter l’existence de Monsieur Paul.

Une plongée jubilatoire dans l’intimité d’un être hors du commun, mais aussi un voyage ludique et poétique dans l’histoire de la gastronomie et du 20ème siècle.

Synopsis

Paul Bocuse est l’héritier d’une longue tradition familiale commencée sans doute avant le 19ème siècle.

Mais si les superlatifs s’accumulent lorsque l’on parle de lui… « Cuisinier du siècle », « Pape de la Gastronomie »… et que son oeuvre et son action ont permis de faire sortir les cuisiniers de leur cuisine au point d’envahir sans cesse les plateaux de télévision, lorsqu’il entre en apprentissage à 14 ans en 1940, les conditions de travail des chefs sont désastreuses : toujours relégués dans la cave qui leur sert de cuisine, ils travaillent comme des forçats, avec acharnement, 15 heures par jour et dans une chaleur extrême. L’alcoolisme est quasi généralisé dans la profession. Les propriétaires de restaurant sont dans la lumière quand les cuisiniers restent toujours dans l’ombre.

Le père de Paul, Georges, n’échappe pas à cette condition. La saisonnalité et la petitesse de son affaire l’obligent à se mettre au service d’autres patrons aux basses saisons et Paul voit ainsi son père servir de larbin quand d’autres récoltent les fruits de son travail. À ces blessures gravées profondément chez Paul, s’ajoute l’impossibilité pour Georges, et par conséquent pour Paul, d’utiliser leur propre nom : en effet, le grand- père de Paul, Joseph, a dû vendre en 1924 le restaurant familial d’alors à un riche propriétaire russe et le nom Bocuse avec.

La guerre détériore encore la situation : Georges est mobilisé, Paul s’engage dans la France libre à 18 ans, est grièvement blessé quelques semaines plus tard

et les Allemands, dans leur fuite, détruisent le Pont de Collonges et une partie de l’Hôtel du Pont…

À la Libération, Paul va alors apprendre auprès des plus grands : la Mère Brazier, Fernand Point, Gaston Richard… La première partie de son existence de cuisinier va consister à réparer les blessures familiales jusqu’à l’obtention des trois étoiles au guide Michelin et la récupération du nom Bocuse.

C’est ce que nous allons vous raconter.