Suite à l’article (voir plus bas) que nous venons de publier il y a quelques jours, une honorable correspondante vient de nous informer que Pierre Braule, le chauffeur personnel de Georges Irat, était ni plus ni moins que l’amoureux d’Eugénie Brazier (1895 1977).

D’origine bressane, la Mère Brazier, comme tout le monde la surnommait à commencer par ses « élèves » Paul Bocuse en 1946 et Bernard Pacaud, a été la première femme a obtenir trois étoiles, en même temps que Marie Bourgeois. A Lyon, rue Royale tout d’abord, puis ensuite au Col de la Luère (1933).

Pour l’heure, seuls Marc Veyrat  (2001), Alain Ducasse (1997) et Thomas Keller ((2006) ont égalé ce « doublé » et très très peu nombreuses sont les femmes a avoir obtenu cette distinction, pour ne parler que de Anne-Sophie Pic à Valence.

Rappelons qu’à présent c’est le talentueux Mathieu Viannay qui officie au piano de la rue Royale et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il a obtenu deux étoiles au Guide Rouge.

C'est Mathieu Viannay (2*) qui préside maintenant aux destinées du restaurant "La Mère Brazier" à Lyon

Et puis comment ne pas faire un clin d’œil à notre Jacotte Brazier nationale, la petite fille d’Eugénie Brazier, qui œuvre tant pour le souvenir de sa grand-mère. Que de souvenirs gourmands, pour elle comme pour nous !

Que de chemin parcouru depuis l’ouverture de ce petit bouchon lyonnais, au 12 rue Royale en 1921.

Michel Godet

Pour tous renseignements concernant l’association « Les Amis d’Eugénie Brazier » merci de nous contacter

PS C’est le 21 août à Praz sur Arly que vous pourrez admirer cette fabuleuse voiture « La Georges Irat ».


Dimanche 21 août, plus de 80 véhicules du siècle derniers seront à Praz-sur-Arly (74). Ce sera pour vous l’occasion de découvrir des modèles oubliés, mais aussi des voitures de légende, qui ont fait le succès de l’automobile. L’après-midi, montez à bord pour un baptême au profit des écoles de Praz.

Il s’agit de la  rencontre interclubs de véhicules anciens de Haute-Savoie, que l’on surnomme les tacs haut-savoyards.

Le club du Cheval Mécanique de Sallanches est composé de nombreux pralins, dont Bernard DEMONCHY. Ce dernier possède un véhicule d’exception : une voiture 2 litres 11 CV, de marque George IRAT de 1922 qui a passé 54 ans à l’abri dans une grange.

Vous trouverez en bas de cet article,  l’histoire de cette voiture et des photos de cette perle rare.




Programme de cette journée


-8h30 : rassemblement des voitures au pré de foire à Sallanches.


– 9h30 : départ pour un circuit de 52 km entre Sallanches, Saint-Gervais, Combloux, Cordon, Megève et Praz sur Arly.

– Dès 11h30 : arrivée des voitures au centre du village, arrêt Place de l’église.


– 14h30 : Exposition et baptême à bord des voitures. Vous allez pouvoir choisir une voiture et embarquer avec son propriétaire pour un circuit dans Praz-sur-Arly. Le profit de ces baptêmes sera destiné à l’association des écoles de Praz. La participation est de 3€/personne. Parking des Varins, au pied du télésiège du Crêt du Midi (télésiège ouvert le dimanche 9h30-16h30). Une buvette est à disposition l’après-midi.


– 18h : Pot d’accueil (chartreuse du soleil) offert par l’Office de tourisme, présentation des animations de la semaine et des différentes activités proposées dans la station. Place de l’église.

Vous êtes tous attendus et très nombreux !

HISTORIQUE DE LA VOITURE
La première immatriculation retrouvée, 9326 G 4, date du 16 Mai 1925 à Paris. Puis la voiture est revendue à Marseille, le 19 Juillet 1929 et elle prend le numéro suivant : 5029 CA 1.
Elle va garder ce numéro jusqu’en février 2009…
Son propriétaire marseillais l’ayant cachée dans une grange en 1941 pour éviter la réquisition par les Allemands.
En 1995, un collectionneur marseillais rachète cette voiture avec l’intention de la restaurer au cours de sa retraite. La voiture revoit le jour à sa sortie de grange pour la première fois depuis la guerre. Prématurément décédé, il ne pourra malheureusement pas mener à bien son projet. Et cette voiture est revendue à un haut-savoyard en octobre 2008.
En 2009 la restauration peut enfin commencer .
Remise en état de la mécanique (moteur refait en partie à Marseille), freins, et électricité entièrement refait à l’ancienne.
Il restait un gros travail de carrosserie-peinture, qui sera réalisé par la carrosserie Gérard BOTTOLIER à SALLANCHES, et de sellerie admirablement refaite à l’identique par Julien LAGNEUX, un jeune sellier de SEYNOD (74).
Cette Georges IRAT a été terminée en début d’année 2011, elle a déjà participé, cette année au cours du week-end de l’Ascension, à la rencontre annuelle du club de la marque Georges IRAT, où elle a vaillamment parcouru les 400 km du parcours en Champagne.