« Dessine moi une ville ! »

Episode N° 2, les Rives de Saône

Comme chaque année à pareille époque, Gérard Collomb accompagné de plusieurs élus et d’une meute de journalistes (professionnels ou non ?) a fait sa rentrée en visitant deux actuels chantiers emblématiques. Le tunnel de la Croix-Rousse et les Rives de Saône.

A n’en pas douter, à six mois et demi des municipales, cette rentrée avait un arrière goût de rentrée politique, sur fond de bilan.

Pour parler d’actualité, Lyon n’est effectivement pas en reste en matière de transports, avec la réouverture du tunnel historique cinquantenaire de la Croix-Rousse, la mise enfin en place du pont Raymond Barre ou encore l’inauguration de la ligne de tramway T4.

Ajoutez à cela l’inauguration le projet des Rives de Saône et le lyonnais Antoine de Saint-Exupéry aurait tout simplement dit «Dessine moi une ville ! »

Rives de Saône : De la Confluence au Val de Saône

Si le projet Rives de Saône est bien prévu sur 25 kilomètres (50 avec les deux rives) de la pointe de la Confluence au Val de Saône, c’est sa partie Subsistances (Quai Saint-Vincent) – Île Barbe  qui est inaugurée ce week-end avec de nombreuses animations au programme.

La partie Fontaine-sur-Saône – Rochetaillée-sur-Saône étant également opérationnelle, au plus près encore de Dame nature et de ses rives.

Cette réappropriation des berges de Saône va permettre de créer 15 kilomètres de promenade piétonne continue et de proposer parallèlement sept «séquences aménagées» (Ancienne écluse de Caluire, promenade des guinguettes à Rochetaillée et à Fontaine…). Séquences magnifiées par plusieurs œuvres artistiques (6 millions €), jouxtant un projet environnemental et urbanistique.

Cette reconquête de la Saône s’inscrivant par ailleurs dans la suite de l’aménagement des berges du Rhône.

Il est vrai qu’un tel aménagement patrimonial est un plus dans une ville. Il n’est qu’à voir par exemple celui de Turin.  Et puis, il aurait été dommage de ne pas profiter du bonheur d’avoir deux cours d’eau dans cette métropole lyonnaise, qui savent lui donner un autre sens pour vivre la ville, quand bien même la Saône a connu onze crues, durant la dernière période de référence.

Le Génialithe (le Gentil Garçon) Tel une météorite qui serait tombée de Rochetaillée

Il ne reste plus maintenant aux guinguettes, qu’à proposer enfin une restauration digne de la capitale mondiale de la gastronomie.

Michel Godet

Le belvédère de Jean-Michel Othoniel (Île Barbe)

Budget Rives de Saône

83 millions €, dont 6 pour les œuvres d’art (63 millions € du Grand Lyon)

248 entreprises

Dix artistes pour vingt trois œuvres

Huit sites remarquables

Les nouages de Pablo Reinosos à la manièredu réglisse Haribo

Il ne reste plus maintenant aux guinguettes, qu’à proposer enfin une restauration digne de celle de la capitale mondiale de la gastronomie. (je pense en particulier au restaurant Chez la Rose  qui en l’état actuel de la nouvelle et putative législation ne pourrait pas obtenir le titre de maître Restaurateur, ni celui de Fait Maison, ni le titre de celui de Restaurant). L’image de la restauration lyonnaise est au moins à ce prix.

Michel Godet

La terrasse de Tanashi Kawamata

Budget Rives de Saône

83 millions €, dont 6 pour les œuvres d’art (63 millions € du Grand Lyon)

248 entreprises

Dix artistes pour vingt trois œuvres

Huit sites remarquables

Les nouages de Pablo Reinosos à la manièredu réglisse Haribo

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