Au cœur de la France-Comté, la petite commune de Morteau (Environ 7 000 habitants) doit sans aucun doute sa notoriété à sa saucisse éponyme, comme à ses paysage de rêve ..

Le Val de Morteau, véritable paysage idyllique !

La Morteau, comme l’appelle familèrement, vaut donc bien une fête. Si celle de la saucisse était à l’origine (Une vingtaine d’années), aujourd’hui elle devenue Le Flambée de Morteau depuis trois éditions. La dernière s’étant déroulée les 19, 20 et 21 août dernier (Voir nos derniers articles sur le sujet), histoire également de montrer que la saucisse de Morteau est aussi un plat d’été !

Une fête qui a débuté par la première édition du concours de cuisine, Chapeau Chef, créé à l’initiative du restaurateur local Jacques Alexandre  sous la houlette de l’association de chef EuroToques, dont il est l’un des mebres du conseil, de la Filière Morteau (A2M), présidée par Michel Delacroix et le quotidien régional.

Il est vrai que depuis, cette charcuterie salaisonnière  a acquis ses lettres de noblesse, la fameuse IGP européenne et même le Label Rouge.

Il n’est donc plus question de confondre les simples saucisses fumées avec la saucisse de Morteau au rigoureux cahier des charges. Et puis, Flambée n’a-t-il pas un rapport avec le feu à base de sapin que l’on faisait dans les tuyés afin de donner un fumé si typique à ces saucisses ?

A moins que ce ne soit le nom du papillon (Iphiclides podalirius), issu de la famille des Papilionidae !

Trois jours durant, Le Flambée de Morteau a donc mis le feu à cette petite cité, connue également en produits gourmands par les excellents Chocolats Klaus depuis 1903, la limonade « La Mortuasienne » (Fabriquée par l’entreprise Rième depuis 90 ans), la cancoillotte de Franche-Comté, mais aussi par sa petite mécanique de sous-traitance (« Nous sommes dans des régions horlogères » dirait Jean Kalmann des montres Breitling !)

Avec un énorme tuyé installé sur la place de la mairie, tout un chacun a donc célébré la fierté de la ville et en a consommé quelques centaines de kilos. Cuite à l’eau, chaude, froide ou encore délicieusement cuite à la Torré (Sous la cendre brûlante pendant 35 minutes).

Unitile de préciser aussi que le Comté, autre symbole de la qualité gourmande franc-comtoise et les Vins du Jura étaient de la fête, pour le bonheur des petits, des grands, des mortuasiens et autres afficionados de La Morteau.

La Confrérie des Chevaliers Porte Cheville !

Nous pourrions dire que cette fête était de village, tant il est vrai que l’ambiance y était conviviale, familiale et d’une simplicité bonne enfant. Néanmoins, elle a attirée plus de 10 000 personnes avec sa toujours souriante et omni présente 1è édile, Annie Genevard.

Entre le marché aux produits régionaux (Attention nous avons vu de salaisons et de produits  qui ne venaient de la région. Dommage !), les spectacles, les animations, comme la fabrication d’une meule de Comté par une fruitière, la cuisson d’un porcelet farcis sur la cendre du tuyé, l’embossage de saucisses de Morteau, sans oublier la marche du Flambée en soirée, le défilé, la messe et les intronisations de la Confrérie des Chevaliers Porte Cheville ou encore le concours du cri du goret !


Préparation du porcelet farci, cuit devant la braise du tuyé !

Reportage exclusif  (Texte et photos, exceptée la photo Klauss) : Michel Godet

Belles animations dans une commune fort sympathique dans laquelle nous avons noté particulièrement quatre adresses:

Jacques Alexandre restaurant

C’est le chef passionné, Jacques Barnachon (EuroToques)  qui vient de monter cette seconde adresse à Morteau avec son complice de toujours au piano, Laurent Gagliardi. Lieu d’exception au bord de l’étang, sa maison étoilée se nomme l’Etang du Moulin (Bonnétage).

34, Grande Rue à Morteau (Téléphone 03 81 43 14 19)


Salaisons Bouhéret (Depuis 1885)

Jean-Christophe Bouhéret est l’un des infatigables animateurs de la filière Morteau, contre-bassiste  à ses heures, mais aussi le dernier salaisonnier qui exerce son art au sein de  la cité et qui manque pas de récompenses.

26, Rue Fauche à Morteau (Téléphone 03 81 67 10 39)

Certains de ses produits se trouvent à Lyon à la Fromagerie Le Fil à Beurre (Lyon-Vaise)

Jean-Christophe Bouhéret. Depuis 1885 à Morteau !

La Guimbarde

Un hôtel restaurant Logis de France au cœur du village à l’accueil si souriant et sympathique. Une bien belle maison comme on les aime. Gentillesse, gourmandise et qualité des chambres.

Place Carnot à Morteau (Téléphone 03 81 67 14 12)


Chocolats Klauss

Une véritable chocolaterie-confiserie fondée par le suisse Jacques Klauss à Morteau en 1903. La première ayant été créée en 1856 au Locle, sur Suisse. A s’en lécher les doigts !

3, Rue Victor-Hugo à Morteau (Téléphone 03 81 67 19 71)