« UNDERCOVER : UNE HISTOIRE VRAIE » : ARNAQUES À DETROIT !
L’ascension et la chute de Rick « le p’tit blanc ». Le plus jeune et le plus grand dealer de drogue de Detroit.
Le réalisateur Yann Demange relate la vie de Richard Wershe Jr, surnommé « White Boy Rick ».
En pleine Amérique de Reegan, dans le miteux Detroit des années 80, un ado blanc Rick (super Richie Merritt), se lie d’amitié avec une bande de jeunes Noirs qui trafiquotent du crack. Son père Richard (Matthew McConaughey) fabrique des armes illégales dans le garage de la maison.. ..écoulées par son fils auprès des gangs..
Un jour, le jeune Rick est recruté par des policiers qui, menaçant d’arrêter son paternel dont ils connaissent les combines, l’obligent à servir d’agent double.
Le jeune homme, qui veut sauver les lambeaux de sa famille (sa soeur Dawn, l’excellente Bel Powley, est une junkie), accepte la mission: « On peut sortir la tête de l’eau et devenir une famille ».
Mais quand n’ayant plus besoin de lui, les policiers le lâchent, il devient lui-même trafiquant de cocaïne. » Tu ne pourra plus faire marche arrière » lui prédit l’un des barons!
Bilan : 30 ans de prison.
Final sans suspense et un peu précipité où Rick incarcéré reçoit la visite de sa famille.
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Une atmosphère glauque
« Undercover: une histoire vraie » est un film glauque, dont presque la moitié des séquences se déroulent soit la nuit, soit dans la pénombre.
Accentuant le côté sombre, sale et pouilleux de cette Amérique des petites gens.
No future pour Rick et son père, plus gentils que malins. Juste le présent et son criant clinquant des années disco, avec ses chaînes en or disproportionnées et ses manteaux de fourrure de nouveaux riches.
En dépit de la gravité du sujet, le film très dense est traité en mode divertissement. Avec des passages musclés, drôles et décalés.
Une caméra nerveuse et beaucoup d’éclairage naturel accentuent le réalisme des scènes. Le film a cartonné aux Box-Office américain.
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