Dijon, le 14 septembre 2014.

Le soleil semble s’être durablement installé en cette fin d’été, particulièrement en Bourgogne. Une excellente nouvelle pour les vignerons qui viennent de commencer les vendanges 2014.

Pendant ce temps, les bourguignons ont appris la vente du célèbre Château de Pommard à un américain, Michaël Baum, tout droit arrivé de la Silicone Valley californienne, où il est l’une des figures de proue avec sa structure cotée en bourse et avec ses 2 500 collaborateurs.

Si l’on ne connait pas encore le montant de la transaction, estimée à plusieurs millions d’euros, on sait que Maurice Giraud a cédé son château, son terroir et ses vignes au Pdg de la plateforme virtuelle founder.or. Une fondation dont le but essentiel et avéré est d’inciter les étudiants à devenir de véritables entrepreneurs. Subventions à l’appui.

Incontestablement le premier site bourguignon  d’œnotourisme, le Château de Pommard en est aussi le symbole affirmé, tant il est vrai que les visiteurs français et surtout étrangers en sont friands.

Bonne nouvelle malgré tout en Bourgogne, bien que l’on ait toujours beaucoup de peine à voir le patrimoine français s’envoler vers d’autres cieux, le personnel demeurera en place, ainsi que pour quelques temps son désormais ancien propriétaire depuis dix ans, Maurice Giraud.

Citons ainsi la directrice Cécile Lepers-Jobard, le régisseur Emmanuel Sala et tous leurs collaborateurs.

Au programme de ce bijou viti-vinicole bourguignon, 100 000 flacons d’exceptions, dont 80 000 en Château de Pommard et le solde en Clos du Château.

Le Château de Pommard date du XVIIIe siècle et n’a connu que quatre familles à sa tête depuis 1726, date de sa construction par Vivan Micault, écuyer du Roi Louis XV.

Les appellations proposées: Monthelie, Volnay, Maranges, Meursault, Chassagne-Montrachet, Puligny-Montrachet, Beaune, Auxey-Duresse, Gevrey-Chambertin ou encore Morey-Saint-Denis…

De quoi vous faire rêver, n’est-il pas ?

Michel Godet

Vendanges sous le soleil en Bourgogne

En Bourgogne, les vendanges ont débuté sous le soleil. Rare cet été, son retour depuis fin août a accéléré la progression de la maturité. Ainsi, c’est avec sérénité que les vignerons bourguignons ont donné depuis quelques jours les premiers coups de sécateurs d’un millésime qui s’annonce prometteur, en qualité comme en quantité.

Un démarrage « sur les chapeaux de roues »

Les conditions climatiques douces du début d’année initient une reprise précoce du cycle de la vigne. Dès les premiers jours d’avril, la grande majorité des parcelles affiche de nombreux bourgeons, avec une dizaine de jours d’avance par rapport à la moyenne des 20 dernières années.

La météo est très favorable tout au long du printemps. Fin mai-début juin, un petit air d’été flotte sur le vignoble. A la faveur du soleil et de la chaleur ambiante, accompagnés de quelques pluies indispensables, les vignes poursuivent leur développement rapide.

La floraison, explosive, se produit en quelques jours. La nouaison (transformation de la fleur en fruit) ne se déroule pas partout parfaitement. Certains ceps présentent des phénomènes de coulure importants, impactant la future vendange. Mais, dans l’ensemble, le volume potentiel de récolte est satisfaisant. La précocité observée au débourrement se confirme. Le beau temps perdure jusqu’au début de l’été.

Une date qui restera dans les mémoires

Le 28 juin 2014, un violent orage de grêle frappe certains secteurs de la Côte-d’Or et de la Saône-et-Loire. Pour certains, en Côte de Beaune, le sort s’acharne : c’est la troisième année de suite qu’ils sont touchés. Les dégâts sont parfois importants et entament fortement la récolte sur quelques appellations.
Cette date marque également un tournant météorologique : pluie et nuages s’installent. En juillet, une forte pluviométrie est atteinte. Mais, la météo n’est pas à un paradoxe près : fin juillet, une brève période, quasi-caniculaire, provoque quelques dégâts d’échaudage (baies brulées par le soleil).

Août reste globalement frais et gris. Malgré tout, la vigne continue son cycle normalement et trouve les ressources nécessaires : les raisins mûrissent à un bon rythme. L’avance du printemps est perdue. 2014 se cale désormais sur des dates plus classiques pour la Bourgogne.

Un beau potentiel à transformer

En Bourgogne, il est coutume de dire que « septembre fait le millésime ». Une fois encore, le retour du soleil à cette période profite pleinement aux raisins qui finissent de mûrir, atteignant leur pleine maturité. L’état sanitaire est globalement bon. Toutefois, la vigilance reste de mise, surtout pour le Pinot Noir, dont la délicatesse et la sensibilité nécessitent la plus grande prudence. Le tri est même nécessaire sur beaucoup de parcelles.
Les vignerons s’appliquent maintenant à répondre au difficile exercice du choix de la date de vendange, équation subtile entre maturité, météo et état sanitaire.

A l’heure des vendanges, le soulagement domine. Après plusieurs années de récoltes déficitaires en volume, 2014 devrait se rapprocher de la normale.
Malgré une météo incertaine et des saisons inversées, la matière première est des plus prometteuses. Les soins réguliers à la vigne ont également porté leurs fruits.

Rendez-vous en novembre pour découvrir le nouveau-né, à l’occasion de la Vente des Vins des Hospices de Beaune (15-16 novembre).

Vendanges sous le soleil en Bourgogne

En Bourgogne, les vendanges ont débuté sous le soleil. Rare cet été, son retour depuis fin août a accéléré la progression de la maturité. Ainsi, c’est avec sérénité que les vignerons bourguignons ont donné depuis quelques jours les premiers coups de sécateurs d’un millésime qui s’annonce prometteur, en qualité comme en quantité.

Un démarrage « sur les chapeaux de roues »

Les conditions climatiques douces du début d’année initient une reprise précoce du cycle de la vigne. Dès les premiers jours d’avril, la grande majorité des parcelles affiche de nombreux bourgeons, avec une dizaine de jours d’avance par rapport à la moyenne des 20 dernières années.

La météo est très favorable tout au long du printemps. Fin mai-début juin, un petit air d’été flotte sur le vignoble. A la faveur du soleil et de la chaleur ambiante, accompagnés de quelques pluies indispensables, les vignes poursuivent leur développement rapide.

La floraison, explosive, se produit en quelques jours. La nouaison (transformation de la fleur en fruit) ne se déroule pas partout parfaitement. Certains ceps présentent des phénomènes de coulure importants, impactant la future vendange. Mais, dans l’ensemble, le volume potentiel de récolte est satisfaisant. La précocité observée au débourrement se confirme. Le beau temps perdure jusqu’au début de l’été.

Une date qui restera dans les mémoires

Le 28 juin 2014, un violent orage de grêle frappe certains secteurs de la Côte-d’Or et de la Saône-et-Loire. Pour certains, en Côte de Beaune, le sort s’acharne : c’est la troisième année de suite qu’ils sont touchés. Les dégâts sont parfois importants et entament fortement la récolte sur quelques appellations.
Cette date marque également un tournant météorologique : pluie et nuages s’installent. En juillet, une forte pluviométrie est atteinte. Mais, la météo n’est pas à un paradoxe près : fin juillet, une brève période, quasi-caniculaire, provoque quelques dégâts d’échaudage (baies brulées par le soleil).

Août reste globalement frais et gris. Malgré tout, la vigne continue son cycle normalement et trouve les ressources nécessaires : les raisins mûrissent à un bon rythme. L’avance du printemps est perdue. 2014 se cale désormais sur des dates plus classiques pour la Bourgogne.

Un beau potentiel à transformer

En Bourgogne, il est coutume de dire que « septembre fait le millésime ». Une fois encore, le retour du soleil à cette période profite pleinement aux raisins qui finissent de mûrir, atteignant leur pleine maturité. L’état sanitaire est globalement bon. Toutefois, la vigilance reste de mise, surtout pour le Pinot Noir, dont la délicatesse et la sensibilité nécessitent la plus grande prudence. Le tri est même nécessaire sur beaucoup de parcelles.
Les vignerons s’appliquent maintenant à répondre au difficile exercice du choix de la date de vendange, équation subtile entre maturité, météo et état sanitaire.

A l’heure des vendanges, le soulagement domine. Après plusieurs années de récoltes déficitaires en volume, 2014 devrait se rapprocher de la normale.
Malgré une météo incertaine et des saisons inversées, la matière première est des plus prometteuses. Les soins réguliers à la vigne ont également porté leurs fruits.

Rendez-vous en novembre pour découvrir le nouveau-né, à l’occasion de la Vente des Vins des Hospices de Beaune (15-16 novembre).

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