Créée par ses parents en 1951, le restaurant La Tassée de Jean-Paul Borgeot  vient de fermer définitivement ses portes.

C’est un véritable livre de l’histoire gourmande lyonnaise qui se ferme ainsi entre Rhône&Saône et qui va attrister de nombreux lyonnais et autres touristes.

      A quelques pas des quotidiens lyonnais, la tassée en a été sans doute la plus grande rédaction, tant il est vrai que tous les journalistes s’y retrouvaient, tassée à la main, en compagnie de tous les politiques qui venaient « vendre leur programme », à commencer par le Premier ministre Raymond Barre, le président Mitterand ou encore le monde du show-business.

Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le souhaite. Les quotidiens sont partis du quartier, la crise économique a largement impacté le monde de la restauration et Jean-Paul Borgeot a largement payé son tribu à cette économie en décroissance, alors que c’est son fils Romain qui avait repris les fourneaux.

C’est donc un nouvel épisode de procédure collective qui sonne la fin définitive de la Tassée avec une liquidation judiciaire.

POURQUOI CE NOM DE LA TASSÉE ?

    Dès l’ouverture du restaurant la Tassée, Roger Borgeot va faire déguster ses différents crus dans des taste-vin. Ces fameuses coupelles en métal – souvent en argent – qui permettent de découvrir d’emblée la vraie nature d’un cépage à la fois par les yeux, le nez, puis le palais. Le vin est aéré, affiche la couleur de sa robe, dégage tous ses arômes et montre sa belle harmonie en bouche.
MG