Communiqué de la Confédération paysanne….

ACTION EN COURS du MERCREDI 1 OCTOBRE

LE SIÈGE DU GRAND LYON BLOQUÉ PAR DES MOUTONS

A 11 heures ce matin, une vingtaine de paysans de la Confédération paysanne et trois moutons se sont introduits par surprise dans le bâtiment du Grand Lyon, au 20 rue du Lac. Ils entendent y rester jusqu’à avoir obtenu un rendez-vous avec Gérard COLLOMB, Président du Grand Lyon.

Alors qu’une autre mobilisation a lieu ce jour à Décines, pour bloquer le chantier illégal1 démarré le 1er septembre sur les terres de l’agriculteur Philippe LAYAT, la Confédération paysanne du Rhône a décidé de hausser le ton pour se faire entendre.

Car pour le moment, le Grand Lyon est dans une stratégie d’évitement du dialogue et n’a pas répondu à nos nombreux appels :

·         courrier envoyé le 4 septembre

·         entrevue avec la Directrice-adjointe de cabinet du Président le 17 septembre, qui nous a promis un retour rapide

·         lettre ouverte le 22 septembre

·         bref échange avec le cabinet du Maire de la Ville de Lyon le 22 septembre.

Faisant fi des décisions de justice, le Grand Lyon joue la montre et continue les travaux pour construire cette voie d’accès au grand stade sur un terrain qui ne lui appartient pas.

Bientôt rejoints par les manifestants de Décines, nous sommes déterminés à ne pas lever le blocus avant d’avoir obtenu :

·         une rencontre en urgence avec Gérard COLLOMB

·         l’arrêt immédiat des travaux, et un sursis à statuer tant que les recours judiciaires ne sont pas épuisés (comme à Notre-Dame-des-Landes)

·         l’étude d’un tracé alternatif de cette voie d’accès moins dommageable pour l’agriculture

·         l’arrêt des poursuites judiciaires engagées à l’encontre de M. Philippe LAYAT.

1 Car si le Grand Lyon avait effectivement obtenu l’expropriation de 9 hectares sur les terres de M. LAYAT, la cour administrative d’appel avait annulé cette décision le 14 mai 2014 (annulation des Déclarations d’utilité publique autorisant les expropriations). Cette décision est exécutoire, même si elle n’est pas définitive. Les travaux aurait donc du être stoppés. Le fait que le Grand Lyon rejette cette décision en saisissant le Conseil d’Etat n’est en aucun cas suspensif. La dernière décision de justice doit s’appliquer.

NB Il n’y a aucun rapport avec la fête de l’Aïd qui aura lieu ce week-end…

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