Dans sa tournée européenne  pour combattre la déforestation amazonienne, le Cacique Raoni Metuktire (87 ans) a fait étape à Lyon, après une visite au pape François. Désormais figure internationale et emblématique de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne, ainsi que de la culture indigène et contre le barrage de Belo Monte, Raoni l’un des grands chefs du peuple Kayapo vivant au cœur du territoire indigène de Capoto-Jarina a été reçu au cours d’une tournée lyonnaise au Musée des Confluences par David Kimelfeld, président de la Métropole, Myriam Picot et Hélène Lafont-Couturier, respectivement présidente et directrice du musée des Confluences.

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Un lieu idéal, autour d’une présentation de pièces Kayapos, pour ouvrir un dialogue très constructif (en particulier avec une quinzaine de  jeunes du collège Clément-Marot – Lyon 4e – , éco-délégués très sensibilisés aux questions environnementales) autour de la biodiversité et du climat, sans oublier les problèmes liés à la déforestation amazonienne.

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Pour mémoire c’est en avril 1989, il y a juste 30 ans, que le Cacique Raoni était déjà venu en France accompagné du chanteur britannique Sting. A n’en pas douter, cette visite devrait re-sensibiliser les uns et les autres aux problèmes environnementaux, même à l’autre bout du monde.

Michel Godet

Communiqué officiel de la Métropole de Lyon:

DAVID KIMELFELD, PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE DE LYON, SOUTIENT LE COMBAT DU CACIQUE RAONI

 David Kimelfeld, Président de la Métropole, a rencontré aujourd’hui le Cacique Raoni et a apporté tout son soutien dans le combat qu’il mène contre la déforestation. Il a ainsi annoncé qu’il proposera au prochain Conseil de la Métropole de soutenir à hauteur de 50 000€ l’association Forêt Vierge.

 Pour David Kimelfeld, Président de la Métropole, le combat du Cacique Raoni « est notre combat car l’urgence écologique nous concerne TOUS. Faisons front ensemble pour protéger la forêt amazonienne et ainsi préserver la planète et notre climat. Pour notre Métropole, l’écologie n’est pas un slogan, c’est une réalité. Il y a urgence, nous devons prendre nos responsabilités, prendre des mesures rapides.

Nos actions doivent se faire à l’échelle de notre territoire en menant des mesures fortes pour endiguer le réchauffement climatique. C’est ce qui caractérise notre engagement au quotidien. Mais nous pouvons et devons agir à plus grande échelle. Nous devons tous nous mobiliser pour sauver la forêt amazonienne. Je m’engage à relayer son message auprès des autorités françaises et européennes. »