« ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD »: DU TARANTINO DANS LE TEXTE !

Quentin Tarantino plonge dans les années 60 et ressuscite le Hollywood de l’âge d’or du ciné, des hippies, des westerns et de la contre-culture.
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Brad Pitt et Leonardo DiCaprio, réunis pour la 1ère fois sur grand écran ! Avec Margot Robbie et Luke Perry dont c’est la dernière apparition. Ils redonnent vie au Hollywood de 1969.
«Once upon a time in Hollywood» a tout d’un monstrueux monument de cinéma avec ses 2h45 et son casting éclatant.
Une fiction nostalgique en forme de comédie noire, tournée en 35 mm et gavée de références, de digressions, de délires, d’inventions voire de fantasmes.
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Quelle(s) intrigue(s) ? Rick Dalton (Leonardo DiCaprio excellent ) est un acteur émotif qui se retrouve, en février 1969, cantonné aux rôles de méchants dans des séries TV. Son cascadeur et ami, bourru et alcoolo, Cliff Booth (Brad Pitt impeccable), vit avec son chien dans une roulotte.
Mais la carrière de Rick semble aiguillée sur une voie de garage, comme le lui explique son agent Marvin Schwarz (Al Pacino enrobé et caché derrière de grosses lunettes), avant de lui dégoter un rôle dans un western spaghetti en Italie !
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En filigrane Roman Polanski (Rafal Zawierucha) et sa femme, Sharon Tate (Margot Robbie) s’installent dans une villa de Cielo Drive, voisine de Rick. Parallèlement Cliff croise fréquemment  Pussycat (Margaret Qualley), membre de  « La Famille », une secte fondée par le terrible Charles Manson (Damon Herriman).
Des histoires qui se superposent et que Tarantino tente de raccrocher entre elles !

            L.A. en vedette américaine !
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Tarantino est bien le plus cinéphile de  cinéastes.
D’où cette superbe première moitié du film nous scotchant à notre fauteuil avec ses flash-back, ses reconstitutions oniriques, son humour, ses couleurs.
Avec une invraisemblable fête dans la maison Playboy et un tendre portrait tracé de Sharon Tate lors d’une scène où elle découvre son nom à l’affiche de « Wrecking Crew » et va se voir au cinéma.
L’amour de Tarantino pour L.A transpire dans toutes ses images. Défilent les néons de salles de ciné vintage, des drive-in rutilants et des affiches peintes à l’ancienne.
Tarantino livre peut-être une oeuvre testamentaire à l’image du « Il était une fois en Amérique » de Sergio Leone. Intense, ambitieux parfois décousu mais toujours passionnant.
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