Aéroport Lyon-Saint-Exupéry: le centre de dépistage Covid-19 est opérationnel

Alors que la seconde vague s’annonce fortement dans notre pays et que le Royaume-Uni vient de décréter la mise en place d’une « quatorzaine sanitaire » (dès le samedi 15 août 2020) aux voyageurs venant de France, le centre de dépistage Covid-19 installé depuis quelques jours dans une zone privative de l’aéroport est opérationnelle et très bien organisée.

(Ndlr Sans doute faut-il s’attendre à une réciprocité de la France à l’endroit des voyageurs arrivant d’UK !)

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Ce qu’a pu constater le 11 août dernier une délégation de personnalités, pour ne citer que Cécile DINDAR, préfète secrétaire générale de la préfecture du Rhône, préfète déléguée pour l’égalité des chances, le docteur Jean-Yves GRALL, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS),  le contrôleur général Serge DELAIGUE, directeur départemental et métropolitain des services d’incendie et de secours (SDMIS) et M. Guillaume DU CHAFFAUT, directeur général adjoint des Hospices civils de Lyon.

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La mise en place de ce centre s’inscrit dans la liste des mesures promulguées par le gouvernement le 24 juillet dernier visant à freiner la propagation du virus en France et particulièrement dans les aéroports internationaux afin de procéder à un dépistage systématique de tous les voyageurs revenant de 16 pays où la circulation du virus de la Covid-19 est particulièrement active. (États-Unis, Émirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Koweït, Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, Inde et Oman).

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A Saint-Exupéry, ce centre piloté par par la Préfecture du Rhône et l’ARS avec l’aide de l’aéroport est opérationnel grâce à 3 équipes de pompiers du SDMIS. Depuis sa mise en place, quelques 1 600 personnes (qui ne possédaient une autorisation valable de moins de 72 heures) ont ainsi été « testées. Potentiellement, ce sont près de 6 000 passagers qui peuvent débarquer chaque semaine d’environ 35 vols.

Pour mémoire, ces tests nasaux-PCR sont volontaires. Les personnes qui refusent le test devant entrer en quatorzaine, sans pour autant qu’il y ait de contrôles à domicile, a-t-on compris.

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Ainsi, nous avons pu assister à l’arrivée et au circuit de 47 voyageurs (nationaux et étrangers) provenant d’Istanbul (Turquie, l’un des 16 pays à risque) dans des conditions sanitaires aussi bien gérées que draconiennes.

Parmi ces voyageurs, quelques uns possédaient un certificat en règle datant de moins de 72 heures indiquant qu’ils n’étaient pas porteurs de la Covid-19. Ayant voyagé dans le même avion, leurs coordonnées ont cependant été enregistrées, afin de les avertir si un cas de contamination était avéré chez les autres passagers.

Vient ensuite un circuit balisé et guidé par les pompiers, avec une partie administrative, puis la partie médicale pour la réalisation du test PCR-nasal proprement dite.

Michel Godet

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NB: Pour mémoire, l’activité de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry aurait perdu un tiers de son activité par rapport à juillet 2019. A savoir, environ 1 500 vols, contre 5 000 environ en juillet 2019. La pandémie de la COVID-19 ayant sans aucun doute entraîné un large surcroit de vacances hexagonales, au détriment des vacances à l’étranger, nécessitant – eux – des vols aériens.