Exit les Coteaux du Tricastin qui deviennent Grignan-les-Adhemar. A n’en pas douter il ne saurait avoir à l’avenir (lorsque le temps aura donné du temps au temps) de confusion avec cette zone géographique sur laquelle est implantée la centrale du Tricastin. A moins que ce ne soit les habitants de cette région qui ne souhaitent plus être assimilés au vin de Tricastin ? Il n’empêche, la centrale ne risque pas de déménager.

MG

Communiqué de la Préfecture de Région ce vendredi 11 mai 2010:

Lors de sa réunion du 9 juin 2010, le comité national des vins de l’institut national des appellations d’origine (INAO) a examiné le dossier du changement de nom de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) « Coteaux du Tricastin ».

Il s’est prononcé favorablement sur la dernière proposition établie au niveau local à la suite de la concertation menée entre les représentants de l’AOC « Coteaux du Tricastin » et des vins de pays « Comté de Grignan ».


Cette proposition se traduit par :

– la modification du nom de l’appellation « Coteaux du Tricastin » en « Grignan les Adhemar »,

– l’utilisation de la mention géographique complémentaire « Comté de Grignan » pour les vins de l’indication

géographique protégée (IGP) Drôme ou Méditerranée produits sur la zone des vins de pays du Comté de Grignan.

Le préfet de région, Jacques Gérault, se réjouit de cette décision pour laquelle il s’est personnellement investi. Elle

résulte d’un travail de concertation entre tous les responsables professionnels concernés avec la forte implication de

l’INAO grâce à l’engagement et à la détermination de son Président, Yves Benard, et au travail essentiel de ses

services.

Cette décision ouvre en effet des perspectives favorables pour redresser la situation viticole de cette zone. Elle

permettra une relance de la nouvelle dénomination et une structuration de l’offre locale prenant en compte le

positionnement respectif des vins AOC et des vins IGP.

Elle est le fruit d’un esprit de responsabilité de la part de tous les responsables concernés et constitue une base

solide concertée pour l’avenir de ces vignobles.

Il revient désormais à l’INAO et au ministre de l’alimentation de l’agriculture et de la pêche d’engager les évolutions

réglementaires nécessaires, notamment la mise en oeuvre de la procédure nationale d’opposition portant sur le

changement de dénomination, pour intégrer la nouvelle configuration dans les cahiers des charges des différentes dénominations.