Le dossier Lyon Cité mondiale de la gastronomie qui n’a pas fait couler assez d’encre ni mobiliser les uns et les autres à son démarrage pour la défense de la candidature lyonnaise semble enfin se réveiller.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun a été à la guerre en ordre dispersé, pour ne citer que:

Jean-Michel Daclin, l’initiateur et porteur du projet, Gérard Collomb, qui peut enclin à défendre ce projet semble s’être réveillé depuis le 15 octobre, date de soutenance du dossier devant la commission ad hoc à Paris, les Toques Blanches Lyonnaises, quelques blogueurs…

Dans ces conditions presque cacophoniques, il était donc difficile de soutenir à l’unisson pareille aventure, face à d’autres villes.

Versailles, qui s’est retirée, puis est revenue sur sa décision, Chevilly-la-Rue (Rungis), Tours, Beaune, Dijon.

Mais la raison vient s’en doute de l’emporter, puisque ce lundi à 17h00 place des Terreaux (Lyon 1er) tous ont décidé de réaliser une photo regroupant les différents acteurs de l’opération. Le résultat quant au nombre de participants déterminera sans doute l’intérêt collectif – ou pas – de l’affaire Cité de la Gastronomie.

Ce regroupement pourra-t-il avoir une influence sur la décision ? Nul ne le sait, tant il vrai que les dossiers son déjà tous passés devant la commission, le 15 octobre donc, avant de traverser quelques ministères, dont celui de l’agriculture.

Mais verra-t-on un ministre imposer en dernier ressort une ville plutôt qu’une autre et ainsi privilégier une courant politique de sa majorité ? Je laisse à votre sagacité la réponse qui devrait arriver fin décembre 2012.

Nous insistons malgré tout sur un point. Gastronomie ne signifie pas que cuisine, fusse-t-elle en Rhône et Saône, sa capitale mondiale.

Tous les acteurs des métiers de bouche doivent être impliqués, depuis les producteurs, les éleveurs, les vignerons, les universitaires, les chercheurs ès qualité, les viticulteurs et surtout tous ceux qui de près ou de moins ont ont rapport avec le monde de l’alimentation, y compris les salons gourmands. Sirha, Vin’Events, place des Vins, Vinomedia, salon de la gastronomie….

Quant à l’aspect financier, si Gérard Collomb parlait cet été de 40 millions d’euros, d’aucun parle plutôt d’une vingtaine de millions, dont les trois quart seraient pris en charge par Eiffage, en charge du projet global Hôtel Dieu.

Quant à l’Hôtel Dieu qui devrait être la grande marmite ou mieux l’écrin majestueux de cette Cité mondiale de la Gastronomie, on attend avec impatience que les travaux démarrent.

RENDEZ-VOUS CE LUNDI  29 OCTOBRE 2012 à 17H00

Place des Terreaux pour montrer votre engouement.

Lyon ne peu pas ne pas être le berceau de la Cité Mondiale de la Gastronomie

MERCI

Communiqué de la Ville de Lyon:

PRESENTATION DU PROJET DE LA CITE INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE

Gérard COLLOMB Sénateur-Maire de Lyon, Président du Grand Lyon, Jean-Michel DACLIN, Adjoint au Maire délégué aux relations internationales, Marie-Odile FONDEUR, déléguée au commerce et à l’artisanat, au développement économique, à la promotion du modèle lyonnais, Bernard VITIELLO, Eiffage Construction, Directeur du projet Grand Hôtel-Dieu, Albert CONSTANTIN, Architecte en charge du projet de reconversion de l’Hôtel-Dieu, Régis MARCON, Grand chef cuisinier (3 étoiles au Guide Michelin depuis 2005), Président du Comité France Formation Alternance Hôtellerie Restauration (CFFAHR) et des membres de l’association des Toques Blanches Lyonnaises, de représentants des chambres consulaires.

Cette présentation fait suite à la candidature lyonnaise défendue devant le jury de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires par une délégation conduite le 15 octobre par Gérard Collomb au Ministère de la Culture. Elle se déroulera en présence des élus de l’équipe municipale, de représentants des chambres consulaires de chefs étoilés, des Toques Blanches Lyonnaises, des Métiers de bouche, et de l’ensemble des filières de la restauration mobilisés sur le projet : producteurs, restaurateurs, formation, viticulture ou agroalimentaire…