« AMANDA » : UN DRAME FAMILIAL PLEIN D’ÉMOTION. 
 
Un jeune homme de 24 ans va s’improviser tuteur et « paternel » de sa nièce de 7 ans dont la mère vient de mourir dans un attentat.

Il a joué les ados boutonneux dans  » Les Beaux Gosses », les fils indignes dans « Lolo » ou récemment les carabins dans  » Hippocrate  » et  » Première Année Année « …Vincent Lacoste franchit un nouveau cap dans « Amanda », le dernier  long-métrage du réalisateur français Mikhaël Hers. Avec un rôle qui semble à contre-emploi ! Mais qui pourrait bien permettre au jeune espoir masculin
du cinéma français d’acquérir une nouvelle dimension. Vincent Lacoste

 interprète David, un jeune homme de 24 ans, l’oncle de la petite Amélie, 7 ans  (la très éveillée Isaure Multrier) dont la mère est décédée brutalement dans un attentat terroriste. Il va devenir son tuteur. Son instabilité et son absence de maturité ne facilitent pas ses nouvelles responsabilités. Car il vit au jour le jour, entre ses petits boulots, sa copine ( Stacy Martin) et se révèle incapable de faire les bons choix. Le film relate cette touchante histoire de reconstruction et la  difficile quête de bonheur de deux êtres dont on se demande parfois lequel des deux est l’enfant !
Capture d’écran 2018-11-08 à 17.55.29
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 Candeur et émotion
 » je voulais filmer un Paris qui brasse, un Paris le plus ordinaire et le plus quotidien possible, auquel tout le monde puisse s’identifier » rappelle le réalisateur. D’où des scènes de la vie de tous les jours avec des allers et retours entre petites et grandes peines…ou joies ! « Amanda » surfe avec bonheur sur les registres du romantisme et de la comédie. Un drame familial évitant l’écueil du mélo ! Au programme : sincérité,  candeur et émotion. Telle cette scène où Amanda ne veut pas que David jette la brosse à dents de sa mère. On quitte Paris pour Wimbledon où ils devaient aller à trois en amoureux du tennis et ne sont finalement plus que deux ! Ou la formidable réaction de David quand dans un parc, une femme se fait critiquer parce qu’elle porte une burka. Cette « paternité » imprévue et improbable donne lieu à une multitude de petites scènes savoureuses, concoctées avec le talent d’un miniaturiste… Mikhaël Hers. Une bouffée de fraîcheur qui pourrait bien être l’antichambre du bonheur.
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