Bocuse – Bernachon – Blanc : les 3 B d’un Bonheur gourmand !

Comme si c’était hier !

Paul Bocuse et Georges Blanc viennent de fêter leurs retrouvailles à l’Auberge du Pont de Collonges, mais aussi de sceller une amitié vieille de plus de 50 ans. C’est en effet en 1965 que le jeune Georges Blanc s’arrête chez Paul Bocuse en passant devant chez lui, tout émerveillé par l’aura étoilée du chef collongeard.

Durant toutes ces années, d’aucun ont même parlé de brouille à l’endroit de ces deux chefs triplement étoilés et au parcours prestigieux, tant en France qu’à l’étranger.

Point nenni. Si brouille il y avait, c’était bien dans les œufs brouillés juste agrémentés de généreuses râpées de truffes noires drômoises !

Quoiqu’il en soit, le mardi de Pâques a permis au cours d’un repas familiale de réunir Paul Bocuse, son épouse Raymonde, sa fille Françoise Bernachon, Vincent Leroux (Directeur chez Paul Bocuse), Georges Blanc et Antoine Maillon (Directeur général du Groupe Georges Blanc).

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Légende: Raymonde Bocuse, Paul Bocuse et Georges Blanc.

Au second rang: Vincent leroux, Antoine MAillon et Françoise Bernachon

De quoi faire taire tous les médisants, sans oublier les jaloux de si brillantes réussites.

Pour l’anecdote, Paul Bocuse qui vient de fêter ses 90 printemps est né un 11 février, comme Antoine Maillon. Certes, à quelques années près !

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Légende: Paul Bocuse, Antoine Maillon et Georges Blanc

L’occasion était donc trop belle pour ne pas rater cet exceptionnel concours de circonstances le surlendemain de Pâques. A n’en pas douter, les cloches ont allègrement sonné ces retrouvailles autour du Calumet de la paix.

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Toujours aussi malicieux, Paul Bocuse a insisté « On ne va pas attendre mes 100 ans pour fêter tout cela ! »

Michel Godet

Pour mémoire, même si Georges Blanc ne fume pas, Paul Bocuse sait bien ce que Calumet de la paix signifie. Ne l’a-t-il pas pratiqué il y a quelques années dans son restaurant avec le petit fils de Géronimo !

Geronimo PB ©Godet_6660

Quant à Georges Blanc, tout heureux de cet agréable et long moment passé à Collonges-au-Mont-d’Or, il n’hésite pas à citer à ce propos Winston Churchill « être critiqué c’est exister » et de conclure « ne pas exister rend critique ! »

Dont acte…